La Côte d'Ivoire a occupé, plus souvent qu'à son tour, le devant de la scène africaine ces dernières années. Tentatives de coup d'Etat, massacres, exode précipité des étrangers… le tout s'étant achevé, le 11 avril dernier, par l'arrestation de l'ex-Président
Laurent Gbagbo, au terme d'une décennie particulièrement meurtrière et déstabilisatrice. Vu de l'extérieur (c'est-à-dire, en l'occurrence, de France) ces événements sont difficiles à comprendre. D'une part, parce que le traitement de l'information par les médias est, il faut bien le dire, relativement indigent. D'autre part, parce que la France, en tant qu'ancienne puissance coloniale, joue souvent un rôle trouble qu'il est difficile de cerner. Par conséquent, c'est avec beaucoup d'intérêt que je me suis plongé dans
le Jour où le soleil s'est levé au pays de Djibétoa, en me disant que ce roman allait peut-être me permettre d'avoir une vision plus claire des conflits et rapports de force qui ont ensanglanté la
Côte d'Ivoire.
De ce point de vue, disons le tout de suite, je n'ai pas été déçu. Non seulement
Francis Barbey Wéabey – qui, soit dit en passant, est à la fois universitaire et prêtre catholique – maîtrise parfaitement son sujet, mais il ambitionne de toute évidence à donner à son roman une dimension pédagogique.
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