Il n’est de nuit sans fin, obscure et froide.
Quand, dans l’aube naissante, une faible lueur
Surgit, qui embrase et flamboie
Et guide mes pas, malgré mon âme fatiguée
Par de sombres espérances et de rêves sans ailes,
Vers la lueur d’un autre avenir,
Et quand je cherche la source de cette clarté,
C’est ton cœur que je trouve, d’une force aveuglante.
Les yeux qui hurlent
Et le souffle qui faiblit,
Ce n'était pas la vie
Qu'il réclamait,
Mais la mort.
Anonyme.
Vous vous souvenez de l'époque où, quand on regardait les information ou qu'on lisait le journal, on ne voyait jamais de sang ni de cadavre parce que tout était complètement aseptisé ? après quoi, on s'est mis à nous montrer la réalité de la guerre et de la violence... Ça a eu du bon, dans une certaine mesure, puisque les gens ont pris conscience des horreurs qui se produisaient dans le monde. Aujourd'hui, le seuil de la pédagogie est largement dépassé. Maintenant, il s'agit surtout de satisfaire nos démons voyeuristes.
Le jour où mourra ta première victime, tu verras que le lendemain n'est pas très différent de la veille. Tu te réveilleras comme avant. Peut-être sauteras-tu le petit déjeuner, et même le déjeuner, mais tu finiras toujours par manger. Et tu dormiras. Et tu reprendras le rythme, mais plus le même. Il se peut que ton cœur s'affole un instant. Mais au moins il battra, celui-là.
Disons que j'ai cru que j'étais prêt. Pour la prison ou pour n'importe quoi. Mais je me suis trompé, c'étais une erreur. J'ai essayé. Ca n'a pas marché. Et je n'avais plus qu'une idée en tête, c'était ma liberté.