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Critique de gouelan


Ce roman je l'ai lu un peu comme ça :
"Des choses arrivent, qui sont comme des questions. Une minute se passe, ou bien des années, puis la vie répond."

Au fil des pages, des morceaux d'histoires, des personnages étranges qui vivent dans la petite ville de Quinnipak.
À Quinnipak on cherche des notes invisibles, chacun la sienne. On rêve de locomotive qui partirait quelque part, sans savoir trop où. On construit du verre, pour voir au travers, pour que le monde n'étouffe pas. Comme dans un monde imaginaire. Léger, en effleurant à peine la tristesse.

C'est étrange et beau toutes ces métaphores sur la vie. Les rails, le destin. La quête d'une note, d'une couleur. Le verre et la légèreté, la transparence, le regard posé à l'infini. La tristesse qui s'écoule et passe par dessus bord quand le verre est trop plein...

"Sans tristesse, cependant. Il faut se l'imaginer dit sans tristesse."

Et puis il y a les dernières pages où on trouvera peut-être une réponse. Et si on se pose encore trop de questions, ou si on ne veut pas que la réponse soit ainsi, alors il faudrait peut-être recommencer la lecture à la première page...

Encore un roman de Baricco qu'il faut lire en se laissant voyager.

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