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Critique de akitrash
Les évangiles écarlates n'est pas forcément un roman facile d'accès, je m'explique:
Barker a façonné son style grâce aux Livres de sang, recueil de nouvelles courtes et péchus, et surtout très malsaines. Or avant de dériver dans la dark fantasy à la fin des années 80, il avait eu la bonne idée d'écrire une nouvelle indépendante et plus longue, "Hellbound Heart", qui sera surtout connu pour son adaptation cinématographique: Hellraiser.
Le personnage de Pinhead n'est pas le préféré de l'auteur, d'ailleurs il se moque de son surnom, donné par les critiques et les fans, dès les premières pages de ces évangiles sanglants. Néanmoins c'est ce personnage qui fera frémir tous les aficionados de la saga cinématographique, et donc difficile pour Barker de s'en détacher. D'ailleurs Barker donnera une première suite au prêtre des enfers dans une série de comics délirants, où celui-ci affronte déjà une confrérie de magiciens mais dans le seul but d'affronter une fois de plus sa némésis, Kristy Cotton, et surtout dans le but de retrouver son humanité afin de ressentir à nouveau la souffrance qu'il a oublié.
Afin de se renouveler, Barker confronte son personnage emblématique à un autre bien connu de ses fans (de films) le détective Harry D'Amour. Personnage peu loquace, mais malin et rusé, pas éloigné du Harry Angel, du roman (et film tiens, tiens) Angel Heart.
On peut donc voir en ces Évangiles Écarlates, un geste commercial, un moyen pour Clive Barker de renouer avec sa fanbase qui le délaisse progressivement (ô pourtant sublime Coldheart Canyon).
A ce titre, ce dernier roman est parfois inégal, il joue avec les codes de base de l'auteur; SM, gore à outrance, sexe, perversion... Mais pêche par le style pompeux de ses derniers ouvrages. Pourtant ces Évangiles se révèlent assez jouissives et galvanisantes dans leur construction, et le récit se laisse lire avec plaisir (ou dégout selon...), jusqu'à une conclusion malheureusement légèrement bâclée.
On prend néanmoins beaucoup de plaisir à parcourir se roman radical dans ses descriptions et captivant dans sa narration.
Barker a façonné son style grâce aux Livres de sang, recueil de nouvelles courtes et péchus, et surtout très malsaines. Or avant de dériver dans la dark fantasy à la fin des années 80, il avait eu la bonne idée d'écrire une nouvelle indépendante et plus longue, "Hellbound Heart", qui sera surtout connu pour son adaptation cinématographique: Hellraiser.
Le personnage de Pinhead n'est pas le préféré de l'auteur, d'ailleurs il se moque de son surnom, donné par les critiques et les fans, dès les premières pages de ces évangiles sanglants. Néanmoins c'est ce personnage qui fera frémir tous les aficionados de la saga cinématographique, et donc difficile pour Barker de s'en détacher. D'ailleurs Barker donnera une première suite au prêtre des enfers dans une série de comics délirants, où celui-ci affronte déjà une confrérie de magiciens mais dans le seul but d'affronter une fois de plus sa némésis, Kristy Cotton, et surtout dans le but de retrouver son humanité afin de ressentir à nouveau la souffrance qu'il a oublié.
Afin de se renouveler, Barker confronte son personnage emblématique à un autre bien connu de ses fans (de films) le détective Harry D'Amour. Personnage peu loquace, mais malin et rusé, pas éloigné du Harry Angel, du roman (et film tiens, tiens) Angel Heart.
On peut donc voir en ces Évangiles Écarlates, un geste commercial, un moyen pour Clive Barker de renouer avec sa fanbase qui le délaisse progressivement (ô pourtant sublime Coldheart Canyon).
A ce titre, ce dernier roman est parfois inégal, il joue avec les codes de base de l'auteur; SM, gore à outrance, sexe, perversion... Mais pêche par le style pompeux de ses derniers ouvrages. Pourtant ces Évangiles se révèlent assez jouissives et galvanisantes dans leur construction, et le récit se laisse lire avec plaisir (ou dégout selon...), jusqu'à une conclusion malheureusement légèrement bâclée.
On prend néanmoins beaucoup de plaisir à parcourir se roman radical dans ses descriptions et captivant dans sa narration.
