La quête du temps, tome 1 : Errances

Qui est cet homme blond au regard clair sorti mystérieusement des bois ? Maniant l'épée comme personne, quel est cet homme venu au secours de Chanasa et les siens ? Si lui-même le savait... Répondant au nom de Nik, le chevalier ignore d'où il vient ainsi que son but, la mémoire en défaut, comme subtilisée. Blessé et recueilli par les Parjures, rebelles des Terres Centrales, ce dernier n'a la vie sauve qu'à la seule détermination de Chanasa maîtresse des potions, intriguée par la force de guérison exceptionnelle du bel inconnu. Les Rebelles compteront-ils un nouveau guerrier dans leurs rangs ? Nik et Chanasa, perceront-ils le mystère qui les entourent ? Mais plus important, les rebelles arriveront-ils à renverser le Roi et sa cruelle politique ? Roman fantasy, ce premier tome de La quête du temps ne manque pas d'aventures ! Si il est vrai qu'elle souffre de longueurs et de quelques défauts, l'histoire reste tout de même plaisante et foisonnante. Rappelant l'univers de Game of Thrones avec ses nombreux personnages et son accent résolument guerrier, Errances s'inscrit dans la lignée de ces romans médiévaux où actions et mysticisme sont étroitement liés. Malheureusement, la fin de ce premier tome a eu raison de moi et je vous explique pourquoi...

En débutant ce roman, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Roman fantasy, certes, mais à quel degré ? Ici, point de monstres sensationnels ou de magie spectaculaire, mais une terre ravagée par les terribles desseins d'un roi tyrannique. Contré par les rebelles, le vaste royaume est depuis peu en proie à de fréquents tremblements de terre. Est-ce dû à la soudaine apparition de Nik ? Alors que l'univers s'ouvrait sous les meilleurs hospices entre la rencontre du chevalier et Chanasa, de la magie émanant de ces deux êtres ou encore l'ombre du mystère planant sur Nik, j'ai vite été un peu perdue par le manque de repères spatio-temporels.

Qu'à cela ne tienne, je ne vais pas me laisser démonter pour si peu, surtout que Lise Barrow sait tenir son lecteur en haleine ! Avec ses nombreuses scènes d'actions, l'auteure donne rapidement du rythme et un souffle à son histoire sans toutefois y arriver complètement. En effet, certaines descriptions manquant de panache ont quelque peu ralenti ma lecture, la faisant légèrement traînée. Dommage !

En revanche, les thèmes abordés, comme le féminisme, ont largement attiré mon attention. Séduite dans un premier temps par l'indépendance de Chanasa, personnage évoluant dans un monde d'hommes, mais non soumis à eux, je l'ai beaucoup moins été en fin de roman. Alors que cette dernière revendique sa sexualité et son corps, n'appartenant qu'à elle seule, pourquoi tout balayer par la suite ? Charmée par ce personnage fort qui balaie les diktats d'une féminité obnubilée par la maternité, pourquoi y renoncer ? Autant, j'étais heureuse de découvrir ce personnage qui sortait enfin des clichés de désir maternel (parce que oui, mesdames et messieurs, toutes les femmes n'aspirent pas à devenir mère...) autant, j'ai été déçue par ce revirement de situation. 

Alors vous l'aurez compris, malgré une écriture maîtrisée et agréable, il manque pour moi encore un peu de maturation à ce récit qui a toutefois la qualité d'embraser l'imagination. Mais tout de même, d'où vient Nik bon sang ? Je veux savoir !

Merci donc à Gaëlle des éditions La Plume et le Parchemin pour cette sympathique découverte. 

http://bookncook.over-blog.com/2019/12/la-quete-du-temps-errances-tome-1-lise-barrow.html

Alors, j'ai attaqué ce roman sans vraiment regarder le résumé, je ne savais donc ce qui m'attendait mais le problème, c'est que arrivée à la fin de ma lecture, il me manque encore trop d'éléments pour pouvoir dire si j'ai vraiment apprécié ou non.

Le positif: L'écriture est agréable, fluide. Il n'y a pas de langage ou de langues particulières même si on est dans un monde imaginaire, c'est un langage de tous les jours. A titre personnel, j'aurais apprécié autres choses mais je comprends ce choix et ça se lit très bien.

Sans être des points négatifs maintenant, je nuancerai tout de même de nombreuses choses parce qu'elles m'ont gênées.

Je suis très chiante là-dessus et j'en ai conscience mais ça facilite tellement la lecture quand il y en a… les repères spatio-temporels en début de paragraphe. C'est une ligne à ajouter et wahou c'est magique selon moi. Ici, il n'y en a pas et je peux vous dire que du coup, c'est sportif pour se repérer. On change de lieux tellement souvent et le temps défile si vite que franchement, on se perd dans la lecture et c'est dommage surtout qu'on est dans La quête du temps…

L'histoire en elle-même n'est pas mal du tout, il y a de l'idée mais selon moi, il manque encore des corrections et un peu de travail pour que le côté brouillon et répétitifs qui apparait dans le tiers du roman devienne fluide. en effet, j'ai vraiment apprécié ma lecture ma lecture jusqu'à ce que les Parjures se mettent à envahir des cités. Là, j'ai un peu plus déconnecté. Un coup à gauche, une bataille, un coup à droite, une autre bataille. Pas d'indication de temps vraiment, pas de repère et ensuite on recommence. quelques paragraphes et hop, c'est fait. Au milieu de tout ça Nik et Chan, un coup oui, un coup non, idem trop répétitif. Sur la fin, il y a même un manque de cohérence: fin du chapitre, ils dorment ensemble, tout va bien, début du chapitre suivant, Chan est malade, ils ne se sont pas vus depuis un moment… J'ai pas compris.

Il y a trop de batailles et pas assez de détails, on survole trop les choses sans les connaitre, il n'y a pas de profondeur.

J'ai trouvé l'histoire trop centré sur Nik , il intervient dans 98% des chapitres. Je regrette qu'il n'y ait pas plus de chapitres qui font intervenir le roi (complètement à la masse et inintéressant) ou l'ordre. Il n'y a pas d'histoires parallèles qui permettrait de donner de la matière et de la maturité au roman. 3 ou 4 chapitres ne suffisent pas sur presque 500 pages.

Finalement, j'ai regretté de ne pas savoir vraiment ce qu'est cette quête du temps et cette errance. Il manque trop d'éléments essentiels à la bonne compréhension de l'histoire et pour voir aussi où ça va nous mener. Un petit prologue nous expliquant le passé aurait été un sérieux plus pour bien comprendre qui étaient les Parjures pourquoi ils étaient pourchassé par le roi. Là franchement, c'est le grand trou noir pour moi et ça m'a gênée.

Je n'aurais pas conclu ce tome de cette façon là non plus même si c'est une trilogie. Je pense qu'il est important de clore un cycle tout en distillant des indices et les prémices de ce qu'il va se passer dans la suite. Là, on a beaucoup de questions qui ne trouvent pas de réponses et c'est dommage.
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Cette chronique est particulièrement délicate à écrire. Je la décrirai comme mitigée. Pourtant, j'ai passé un excellent moment de lecture, mais un point précis à la fin m'a beaucoup dérangée et a pas mal terni mon ressenti. J'en ai discuté un peu avec l'autrice pour y voir plus clair et je la remercie vivement pour l'envoi de ce service-presse d'abord, et pour notre conversation qui est restée polie et respectueuse, ce qui n'est pas toujours évident avec ce genre de retours désagréables, je le conçois bien XD
J'y reviendrai à la toute fin de ma chronique en utilisant les balises "spoiler" car il s'agit d'un point important de l'intrigue. Je vais donc commencer par les points qui m'ont fait apprécier la lecture.

Le roman est une Fantasy que l'on pourrait qualifier de "classique" mais qui apporte, comme bien souvent, sa propre originalité au genre. le prologue nous introduit une "Quête" bien mystérieuse, tournant autour du "temps"... Ce motif reviendra à plusieurs reprises lors d'épisodes pauses dans l'histoire. C'est une énigme dont les indices nous sont donnés parcimonieusement et dont, je suppose, nous avons la solution dans le tome 2. Pour l'instant, nous ne pouvons faire que des hypothèses et c'est assez stimulant.

Le récit principal concerne un étranger amnésique qui pense s'appeler "Nik". Dans sa fuite dont il a oublié la raison exacte, il est témoin d'une attaque d'un convoi et décide d'aider la caravane à repousser leurs agresseurs en voyant la cruauté de ces derniers. Il rejoindra alors par la force des choses ce groupe de rebelles, luttant contre le pouvoir en place qui appauvrit et tyrannise la population. Même si je me suis beaucoup attachée aux rebelles, j'ai trouvé les deux camps un peu trop manichéens à mon gout, ce qui est un peu dérangeant quand le groupe des "gentils" est amené à accomplir des actes moralement discutables (c'est une guerre, après tout) et les justifie par le bien fondé de leur cause.

Le manichéisme est aussi présent chez les personnages. Nik est, dès le début, présenté comme un candide sauveur, profondément bon et altruiste, exceptionnellement doué au combat et disposant de pouvoirs de guérison. Évidemment, nous suivons son point de vue, mais je n'ai pas eu l'impression que le roman insistait assez sur ses défauts. J'ai donc eu du mal à m'attacher à lui, même si la quête de son passé a su m'emporter, et cela a aussi participé au problème de la fin que j'aborderai plus tard.
D'autres personnages font, pour moi, la force de ce roman. Je parlerai surtout de Chasana la guérisseuse : femme au passé lourd, vive d'esprit, forte, têtue, luttant pour imposer sa place et sa liberté dans une société médiévale classique et donc patriarcale. Contrairement à Nik, elle est présentée comme un être humain avec ses qualités et ses défauts : je me suis rapidement identifiée à elle et j'ai trouvé d'autant plus dommage que, malgré l'excellente construction de ce personnage, elle repose autant sur les hommes dans les faits. Sauvée par eux à de nombreuses reprises autant de blessures physiques que psychologiques, elle n'a d'émancipateur que son savoir et son discours, au final. Encore un élément qui a participé au "problème" de la fin, selon moi.

L'intrigue est donc un entrelacement entre les faits de résistance des rebelles, la quête de Nik pour retrouver son passé (qui prend vraiment de l'ampleur dans le dernier tiers du roman) et les nouvelles relations que noue Nik au sein du groupe rebelle, surtout avec Chasana, Falran le frère de celle-ci, le chef des rebelles, et autres personnages secondaires intéressants. le roman sait nous emporter dans l'action tout en conservant notre curiosité sur les mystères encore inexpliqués. À ce niveau-là, c'est une lecture plus que prenante.

Enfin, je terminerai par quelques mots sur la plume : très fluide, agréable et belle à la fois. C'est le style idéal pour une oeuvre de Fantasy, qui sait s'adapter aux scènes d'action, d'émotion et aux descriptions. Il a grandement contribué à faire de cette lecture un plaisir.

Bon, nous arrivons donc au point qui m'a dérangée... Sans en dire plus, je dirais que ça concerne la liberté d'une femme à disposer de son propre corps qui n'est pas respectée par un personnage, ce qui n'est pas décrit comme étant problématique, au contraire. Pourquoi cela m'a dérangée ? Après tout, il s'agit d'un roman Fantasy dans une société patriarcale. Eh bien d'abord parce qu'aucun TW ou avertissement n'est émis et que je pense sincèrement que, si j'ai été choquée, des personnes concernées pourraient très mal vivre cet épisode de lecture. Ensuite, parce que nous sommes au 21e siècle et que ce genre de comportement doit être plus explicitement décrié via un personnage ou au moins la narration. Si le personnage en question était présenté comme ayant un comportement abusif ailleurs, par exemple, ça serait passé, mais ici ce n'est pas le cas... Et c'est là que je ne peux en dire plus sans utiliser la balise.
J'insiste vraiment : ne lisez pas ce qui suit si vous n'avez pas lu le roman car il s'agit d'un point clé de la toute fin et cela risquerait de gâcher votre plaisir de lecture d'un roman qui, malgré tout, possède de nombreuses qualités !

Bon, si vous êtes ici, c'est à vos risques et périls d'être sauvagement spoilé.es. le perso de Nik est présenté comme parfait, à mon sens. Il a peut-être des défauts, mais ils ne sont jamais suffisamment pointés du doigt. Chasana a un passé empreint de douloureuses expériences avec les hommes (TW violences sexuelles), d'où son désir, voire besoin, de liberté et d'émancipation. Sa relation avec Nik est compliquée car, bien que compatissant, il est invasif. Il se permet une fois d'entrer dans sa conscience pour constater de ses blessures et voit les "conséquences" des violences de son passé. Elle lui en veut, à juste titre, mais finira par lui pardonner sans que Nik ne prenne la mesure de son erreur (en tout cas, sa rédemption est très légère et c'est plutôt Chasana qui est présentée comme ayant abusé dans leur dispute). Lorsque Chasana tombe enceinte alors que c'était normalement impossible suite à ses séquelles, elle prend peur et tente d'avorter, la mettant en danger elle et le bébé. Un enfant, pour elle, est une entrave qu'un homme pose sur elle. de plus, elle soupçonne (à tort) Nik de l'avoir guérie à son insu pour la contrôler. Chasana est un personnage traumatisé, à juste titre, par une société qui veut et voudra toujours la contrôler. Nik, personnage pourtant plein de compassion lorsqu'elle lui raconte son passé, s'emporte et l'oblige à garder le bébé. 1 en la connectant à la "conscience" de l'enfant (mettre en scène une conscience pour un embryon aussi jeune est déjà une prise de position difficile à tenir, sachant qu'il n'a pas encore vraiment de cerveau à ce stade de développement) 2 en lui interdisant verbalement de recommencer avec des menaces à peine voilées. Alors, Nik est un homme imparfait et Chasana a des choses à se reprocher (ne pas lui en avoir parlé à coeur ouvert, lui faire croire qu'elle voit d'autres hommes...), mais Chasana lui obéit et regrette son acte. Ainsi, le comportement de Nik n'est pas proprement remis en question, et au contraire approuvé par de nombreuses remarques de la narration de son point de vue et de celui de Chasana. Elle peut regretter son geste, je n'ai rien contre ça, mais là nous avons un homme qui dit à une femme ce qu'il convient de faire de son corps et une femme (pourtant en désir d'émancipation) qui l'accepte sans broncher, avec l'accord de la narration. Cela pourrait tellement blesser et culpabiliser une lectrice ayant avorté, quelle qu'en soit la raison, et à fortiori si elle a subi des violences sexuelles, comme Chasana. J'arrête ici mon spoil qui est déjà bien trop long.

Ce qui n'est sans doute qu'une maladresse ou une mauvaise interprétation de ma part au final, vu ma conversation avec l'autrice, pourrait faire beaucoup de mal à des lectrices concernées à la lecture de ces passages. Je pense que ces chapitres auraient donc au moins mérité un avertissement. Après, je me trompe peut-être et, si ce n'est jamais arrivé, tant mieux : une chronique reflète avant tout la subjectivité de la personne qui l'écrit.

Voilà, c'est une chronique très très longue et pas agréable à écrire, mais je tiens à être sincère et complète dans mes chroniques, surtout sur les aspects plus négatifs... J'espère sincèrement me tromper à propos de ce dernier point et je vois, d'après les autres avis, que cela n'a pas empêché d'autres lecteur.ices de tomber sous le charme du roman, ce dont je suis ravie. Cela reste une excellente Fantasy teintée de romance, très prenante et pleine de mystères sur son univers.

Tout dans ce roman fantasy aurait dû me plaire : l'univers est très bien construit et décrit, les personnages sont attachants et mystérieux, l'écriture est précise et fluide, le ton est rythmé et il y a beaucoup de scènes de combats. La romance m'a beaucoup moins convaincue : trop présente par rapport à l'intrigue principale. Je me suis ennuyée au milieu du roman car ce qui me plaisait le plus c'est l'intrigue de Nik et elle n'évolue presque pas. Je ne pensais pas que ça prendrait autant de 'temps'. Même la fin est décevante, je voulais beaucoup plus de révélations. Par contre, je tenterai le tome 2 car il devrait être plus prometteur.

Avant de commencer, je tiens à remercier Lise Barrow pour l'envoi de son roman. En toute honnêteté, je dois avouer avoir été mauvaise élève en lisant ce roman en deux fois, avec le besoin de faire une petite pause pour m'y remettre plus tard. C'est donc seulement maintenant que j'achève cette histoire et que je peux partager mon avis dessus.
De quoi cela parle-t-il ? Errances est le premier tome d'une saga fantasy, riche et bien construite. On suit les aventures de Nik, un homme mystérieux et amnésique, qui se révèle être un maître dans le maniement de l'épée, et le détenteur d'un don extraordinaire. Son chemin croise celui des Parjures, un groupe de rebelles qui le recueille et le soigne. Là-bas, il va rencontrer la belle Chanasa, guérisseuse et maîtresse des potions qui sait s'affirmer et défendre sa place dans ce monde majoritairement masculin.
C'est donc ce duo qui va mener la danse, et l'intrigue va gagner en complexité passé le premier tiers du roman. Ces deux personnages hauts en couleurs sont vraiment bien travaillés, j'ai beaucoup aimé voyager à leurs côtés.
Magie et scènes d'action alternent avec des phases plus calmes et contemplatives. C'est d'ailleurs ce que je regrette un peu en sortant de ce livre : j'avoue que certains passages m'ont paru assez longs. C'est sans doute ce qui m'a empêchée de m'approprier entièrement cet univers.
Pourtant, le roman est prometteur et je suis certaine que la suite est pleine de surprises, notamment concernant ces mystérieux individus qui semblent à la recherche de nos deux héros. Nul doute qu'on en apprendra également davantage sur le passé de Nik.
Pour conclure, ce premier tome pose les bases d'une quadrilogie surprenante. Je remercie grandement Lise pour ce service presse, et je suis désolée de ne pas avoir pu accrocher davantage.

Un roman fantasy qui a son charme, mais avec des passages un peu trop longs parfois et qui ne servent pas l'intrigue. J'ai aimé le mystère qui entoure son personnage masculin, ses multiples dons et sa personnalité sympathique. L'univers est cohérent, bien décrit. La plume de l'auteur est agréable à lire, mais on sent tout de même que l'oeuvre est un peu "jeune" et aurait gagné à être encore un peu travaillée. Malgré tout, ça reste une jolie découverte et un bon divertissement.

Avant de parler du roman en lui-même, je tiens à vous dire à quel point j'aime la couverture ! Je la préfère à la précédente puisqu'elle donne plus d'indices et qu'elle est plus en accord avec l'ambiance de l'histoire. Et comme dans toute fantasy, j'adore avoir une carte du continent ou du monde dans lequel se déroule l'aventure, même si son intérêt est plus grand sur les formats papier. La carte est bien faite et tous les noms des lieux sont lisibles, une joie ! Ceci étant dit, passons au coeur du sujet.



Dès les premières pages, j'ai été prise dans l'histoire puisque nous sommes directement confrontés à une partie de l'intrigue principale. Tout au long du roman, cette intrigue se développe continuellement avec certaines lenteurs, mais sans perdre en intérêt. Même si l'intervention de certains personnages n'était, selon moi, pas nécessaire, j'ai pris plaisir à suivre les protagonistes.


Bien que l'autrice nous offre différents points de vue, deux personnages ont particulièrement retenu mon attention.

Nik est un des protagonistes que nous suivons tout au long de ce tome. Il est grand, beau, fort et... il a perdu la mémoire. Pas très pratique quand on se retrouve au milieu de conflits politiques ! Pour autant, il ne se laisse jamais abattre et il essaie de trouver un sens à sa nouvelle vie, là où nombre de personnes auraient abandonné. Comme dans toutes les descriptions, les lecteur·rice·s imaginent souvent certains aspects et j'aurais adoré un dessin du tatouage de Nik. Bien que ce personnage soit intéressant, j'ai eu un peu de mal avec lui. J'ai trouvé cela un peu dommage qu'il n'y ait pas vraiment d'évolution concernant son caractère que je trouve un peu trop lisse à mon goût. Avec son vécu, je me le serais imaginé un peu plus sombre ou torturé, alors que, là, il est trop bon et trop héroïque.

Vous cherchez un personnage féminin au fort caractère, aussi douée avec les herbes qu'avec une épée et belle comme le jour ? Laissez-moi vous présenter Chanasa. Je l'ai aimé dès le début. Cela fait toujours plaisir de voir une femme dont la voix compte et est respectée parmi ses pairs. Je ne pense pas que l'autrice aurait pu le placer, mais j'aimerais en savoir plus sur son passé, même si plusieurs fragments sont déjà disponibles. La seule chose qui me titille est de voir comment l'écrivaine va faire évoluer son personnage qui, malgré quelques zones sombres, est presque au top de ses capacités.


J'ai beaucoup apprécié la plume de cette autrice. Elle est douce et lente, ce qui n'est pas une mauvaise chose puisque cela permet de bien placer l'intrigue ainsi que l'introduction des personnages qui peut parfois être un peu perturbante à cause des changements de voix. Ne vous attendez pas à une foule de dialogues, vous n'en trouverez pas beaucoup. Il y a beaucoup de descriptions de paysages et de combats, qui sont très bien rythmés, ainsi que les réflexions des différents personnages. En général, je suis plus attirée par des romans plus dynamiques au niveau de l'histoire, mais cela fait du bien de lire une aventure plus lente de temps en temps.



Vous savez tout de mon avis sur ce roman ! En somme, vous passerez de bons moments de lecture avec Nik et les Parjures. Trois tomes sont déjà disponibles et j'ai hâte de découvrir la suite de cette quête !
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La quête du temps commence dans l'action, en plein dans le combat. La scène happe d'emblée grâce à la force qui se dégage d'un des personnages, à cause de son courage et de son abnégation. Il se bat alors qu'il ne connait ni les victimes ni les agresseurs. Gravement blessé, il est pris en charge par une guérisseuse téméraire, qui fera tout pour l'aider et payer sa dette. Il lui a sauvé la vie, elle veut sauver la sienne.

Deux héros au grand coeur
Les deux personnages principaux se montrent dans toute leur puissance, dans toute leur gloire. Ils nous étonnent par leur force de caractère et leur détermination. le lecteur apprécie ces personnalités hors du commun, ce duo dévastateur qui promet une aventure endiablée. Ils se complètent. Nik et Chanasa deviennent même des héros aux yeux de leurs proches, des idoles fortes et sans tâche, des sauveurs de nations.

Pourtant, Nik finit par sortir du lot car l'histoire s'intéresse davantage à ses pérégrinations intérieures, à ses doutes et questionnements. Bien que Chanasa reste importante, son impulsivité prend le dessus et le lecteur se détache ; l'esprit de la guérisseuse met du temps à se dévoiler, ses réactions ne sont pas toujours compréhensibles, ou alors expliquées trop tard. Fonceuse, justicière, elle incarne malgré tout des valeurs qui touchent, des idéaux qui marquent. Nik se confie tout du long de l'histoire, et son passé trouble émeut plus encore que ses attitudes bienveillantes ne s'effritent jamais, même quand la situation devient chaotique. Au contraire, Chanasa semble moins stable, et certaines de ses réactions perturbent intensément. Tel un couple qui se cherche, l'un essaie de communiquer, l'autre fuit. Si le lecteur s'attache trop au personnage de Nik, alors il s'écarte de celui de la guérisseuse, moins ouverte, renfermée sur elle-même, en proie à des tourments terribles, qui ne pardonnent pas toujours ses postures belliqueuses.

Les deux héros de la quête du temps nous font réagir, nous bousculent. Qu'on les aime dans leur entièreté ou non, ils constituent la force de cette aventure, le coeur même d'une quête épique douloureuse, d'un cheminement intérieur erratique. La fin choque à bien des égards. L'amour que le lecteur ressent pour Nik en prend même un coup. L'auteure offre ici une relation passionnante et réaliste qui ne laisse pas indifférent.

De la rébellion
Le fond de l'intrigue nous embarque dans une guerre contre le pouvoir en place. Vu et revu, ce plan finit par lasser quand les stratégies militaires s'allongent, que les combats se multiplient et que la cause ne nous parle plus vraiment. Nik passionne pourtant par ses discours patriotiques, ses méthodes intelligentes et ses plans machiavéliques. Nik et Chanasa combattent pour une juste cause, contre des agissements méprisables, des exactions cruelles. le lecteur les suit, mais la passion manque.

Le problème réside dans le fait que le lecteur ne vive pas ces méfaits, ne les ressente pas au point de vouloir lui aussi partir à la guerre, d'en être si dégoûté et révolté que ce combat devienne le sien. Les peuples soumis et malheureux se dévoilent sur le tard, même si les paroles des rebelles appuient sur des pratiques terrifiantes perpétrées par des dirigeants malsains. le lecteur n'est pas assez investi dans ce combat, au contraire de celui de la quête personnelle de Nik, qui cherche à tout prix à se rappeler son passé ténébreux.

La quête de Nik
Nik ne se rappelle plus qui il est. Son obsession et ses douleurs sont les nôtres. Cette sous-intrigue interpelle davantage que les combats des rebelles, notamment grâce à une narration qui s'intéresse en profondeur aux émois de notre héros, à ses peurs et angoisses, mais aussi à cause d'éléments de l'univers qui y sont reliés. de grands mystères entourent cette quête. le récit émiette quelques passages de-ci de-là, amène quelques éléments qui nous questionnent, tant et si bien que l'énigme du passé de Nik prend le dessus sur le reste, et que le lecteur se captive pour cette énigme palpitante.

Ce passé trouble intrigue, surtout alors qu'il semble se joindre aux secrets du temps, ce terme rappelé dans le titre de la saga, qui a donc de l'importance. L'univers créé par l'auteure nous promet de belles découvertes, des révélations sur les divinités, sur les lois cosmiques, sur le fléau qui ravage la planète, et sur la magie ancestrale du monde. Ce premier tome entrouvre à peine la porte de cette richesse tangible. C'est frustrant !

Un méchant oubliable
Les quelques passages pointant le monarque odieux laissent un sentiment mitigé. Il apparaît effectivement mauvais, cruel, tout cela sans grande surprise. de loin, il dirige les combats et ne semble parfois même pas s'y intéresser. Ces scènes n'apportent rien d'autre qu'une vision somme toute banale de la figure de l'ennemi, au contraire de celles qui présentent les groupes armés qui s'acharnent à vouloir retrouver Nik.

Un univers riche
L'univers de la quête du temps promet pour la suite. Il intrigue, captive. Les mystères apportent du suspense, de l'interrogation. Les réflexions sur le couple, la femme, la liberté et la justice pénètrent nos coeurs, même si la cause des rebelles ne nous passionne pas au point de nous transcender.

L'écriture fluide et belle enchante et nous permet une plongée plus intense dans ce monde qui a encore tant à offrir.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=56799

J'ai mis la note de : 14.5/20]
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..

(Retrouver tous mes avis lectures sur mon instagran @ocean.ofbooks)

"Le hasard n'existe pas [...] Ainsi, toute rencontre, aussi fortuite et sans conséquence puisse-t-elle paraître, n'a en réalité rien à voir avec le hasard."


C'est dans un monde ravagé par la famine et la négligence d'un roi que prend place cette histoire. N'en pouvant plus de toute cette misère, une poignée d'hommes et de femmes décident de se rebeller et sont aujourd'hui appelé les Parjures de l'Antistraë. Parmi eux se trouve une jeune femme prénommée Chanasa et c'est elle qui, par un concours de circonstances, va ramener un mystérieux étranger couvert de blessures et ce malgré le fait que le conseil des Parjures y soit réticent. Mais Chanasa, guérisseuse aux talents reconnus n'en démord pas, elle sent, il est important et leur rencontre n'est pas un hasard. Elle sait, car Chanasa possède un don dont nul ne se doute, pas même son frère Falran. Mais qui est cet homme? Lui-même semble l'ignorer. Et cette marque sur son torse, que signifie-t-elle? Et quel est cet étrange pouvoir dont il ignore tout? Peut-être que le temps sera répondre à ces énigmes? 


J'ai passé un agréable moment. On tourne facilement les pages, l'histoire est prenante, les personnages intéressants tout comme l'univers lui-même. Petits points négatifs certains passages sont un peu trop rapide à mon goût et je n'ai pas toujours compris les réactions de Chanasa. Malgré tout je prenais plaisir à revenir, à me plonger dans cet univers de fantasy-médiévale. Et cette fin, pleine de mystère j'adore, tout ce qu'il faut pour me donner envie de lire le tome 2.

Les personnages sont bien développés, les secondaires apportent également beaucoup à l'histoire. L'auteur a su poser le contexte, avec une écriture fluide et agréable.
Entre guerre, idylle naissante, combats et
recherche de souvenirs, cet heroic-fantasy est juste incroyable. On est porté durant la totalité de cette lecture, le suspens et le mystère sont présents tout du long!!