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Critique de florencem


Quelque fois, une jolie couverture ne fait pas tout... J'étais pourtant partie avec l'idée que Wonderling allait me plaire mais au final, rien n'y a fait. J'ai même pensé à un moment à abandonner, alors que je déteste cela, mais je ne parvenais pas à entrer dans l'histoire et les personnages, bien que charmants, ne m'ont pas convaincue plus que cela.

L'univers est pourtant sympathique avec une originalité qui se mêle à la fantaisie classique. Les Rampants, ces êtres mi-humain, mi-animal, peuplent un monde qui les tolère à peine. Ils sont souvent confinés très jeunes dans des orphelinats, dont celui de Melle Furonkle qui l'antre des sévices psychologiques et physiques. C'est là, d'ailleurs, que commence notre histoire. Nous y rencontrons Arthur et Babiole, deux âmes qui sortent du lot et qui vont finir par devenir amis. Leur amitié va même être le tremplin pour une grande aventure où les péripéties et les rencontres vont s'enchaîner.

L'histoire a un schéma assez classique qui rappelle rapidement les grandes histoires d'orphelins sans le sou, comme Oliver Twist de Charles Dickens ou bien La Petite Princesse de Frances Hodgson Burnett. On y retrouve les mêmes éléments et la même soif de justice et de rêve de vie meilleure sans vraiment croire que cela sera possible un jour. Une quête d'identité aussi, car Arthur ne sait rien de lui, et cela le mine à chaque jour d'autant plus qu'il sent que quelque chose de spécial se réveille en lui. Nous n'obtiendront pas toutes les réponses, car ce n'est que le tome un, mais au fil des pages, une explication pointe le bout de son nez et les méandres obscures de son passé, mais aussi celui du monde dans lequel il vit se révèlent. Arthur ne vit pas dans un monde aussi beau qu'il essaye de le voir. Il y a bien entendu de la tendresse et de la bonté mais elles paraissent si rares que le roman plonge souvent dans une sorte de désespoir.

Les personnages, eux, n'évoluent quasiment pas. Et c'est probablement l'une des choses qui manque au roman. Arthur se montre un peu plus courageux, certes, mais son côté passif et naïf ne bouge pas d'un poil. Il subit donc du début à la fin, et que j'aurais eu envie qu'il se rebelle, qu'il hausse la voix, qu'il trouve la force de foncer dans le tas. Alors, oui, il a des moments héroïques, mais c'est à se demander si ce n'est pas un peu grâce à sa chance incroyable et à ses amis. Il n'en reste pas moins adorable, mais j'ai beaucoup de mal avec ce genre de personnage. Babiole est un peu plus "coloré" mais son côté exubérant épuise quelque fois. Je ne me suis attaché à aucun des personnages au final, suivant leurs aventures avec un regard détaché, sans vraiment ressentir d'émotions.

Il y a un manque de rythme et aucun souffle avant la fin du roman. le côté mythique est sympathique d'ailleurs et il apporte un petit plus dans les derniers chapitres, mais cela n'aura pas suffi. Je ne suis même pas curieuse de savoir ce qu'il va se passer ensuite... C'est vraiment dommage, j'aurais aimé accrocher beaucoup plus.
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