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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
1946, Alice a huit ans quand sa mère Diane vient la chercher chez la nourrice à laquelle elle l'avait confiée depuis son plus jeune âge. De cette femme silencieuse qui l'enlève à ses bonheurs d'enfant à la campagne, la fillette ne sait rien. En découvrant Paris, Alice va être confrontée aux traumatismes laissés par la guerre chez les gens qu'elle côtoie, mais aussi à la maladie de cette mère qui persiste dans son mutisme. Peu de temps après, devant entrer à l'hôpital pour soigner sa tuberculose, Diane envoie Alice chez son père qui s'est remarié aux États-Unis. Dans cette famille aisée, qui ne l'accueille pas à bras ouverts, la fillette va finir par s'attacher à Vadim, le demi-frère de son père, un personnage haut en couleur, aveugle et plutôt bougon.

Devant les critiques positives, pleines de bons sentiments à l'égard de ce premier roman de Sarah Barukh, j'ai honte, honte de ne pas être tombée sous le charme d'Alice et de ne pas avoir éprouvé autant d'empathie pour elle qu'elle le méritait. Désolée pour l'auteure mais avec moi, la sauce n'a pas pris du tout et ceci pour plusieurs raisons. J'ai trouvé l'histoire pleine d'invraisemblances (une école mixte pendant l'Occupation, la fuite d'un aveugle et d'une fillette qu'un capitaine de navire accepte d'embaucher pour payer la traversée, etc) et totalement desservie par une écriture simpliste. Le style atteint le maximum du ridicule quand l'auteure tente de faire passer l'accent juif dans les dialogues en en modifiant l'orthographe.
Mon "coeur de pierre" s'est quand même laissé attendrir par la belle relation qu'Alice a réussi à créer avec son oncle en parvenant à faire de lui son allié, malgré son caractère de vieux solitaire. L'embellie n'a malheureusement pas duré car le roman se termine par un long, très long monologue de la mère qui dans une lettre adressée à sa fille, lui révèle son passé et qui nous dévoile un vrai secret de polichinelle que tout lecteur (même aussi peu concentré que moi) devait avoir deviné.

Cet avis plutôt négatif qui se termine par un 8/20 n'est que le reflet de ma déception. Pour un premier roman, la difficulté était de raconter l'histoire d'une fillette sans tomber dans un style "enfantin" et de canaliser son imagination pour rester crédible face à L Histoire.
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J'attendais ce roman avec impatience et l'ai donc commencé dés sa réception grâce à l'opération masse critique.
Malheureusement, rapidement, j'ai été déçue.
L'autrice nous raconte l'histoire du point de vue de l'enfant et si le style s'impose de ce fait comme simple, il en devient parfois simpliste.
C'est un exercice fort compliqué qu'elle s'est donnée pour un premier roman, sans doute trop compliqué.
Je suis restée sur le bas-côté, regardant les personnages passer et la jeune Alice évoluer sans m'attacher, sans m'attarder.
Le sujet, pourtant fort intéressant, en devient attendu.
Les sentiments des personnages sont là, oui. Mais ils ne dépassent pas les mots pour m'atteindre réellement.
Une lecture très mitigée donc, avec une pointe de déception car j'en attendais beaucoup. Trop peut-être ?
En tout cas, je ne doute pas qu'il saura toucher d'autres lecteurs et cela ne m'empêchera pas de découvrir le prochain roman de cette autrice si l'occasion m'en est donnée.
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Ce roman a le mérite de mettre en lumière le tabou absolu de la shoah pour celles et ceux qui sont revenus, rescapés de l'horreur. Au delà de cela, les péripéties de cette fillette dont la mère est revenue des camps, oscillent entre invraisemblance et ennui. Même si l'histoire de l'oncle dont on devine très rapidement qu'il est le père apporte de l'imprévu et de la tendresse, l'histoire ne m'a pas passionné et j'ai du faire un effort pour aller jusqu'au bout. L'histoire aurait pu conjuguer les vertus de l'intérêt historique et les émotions de la construction de soi pour une jeune fille, victime collatérale de la barbarie. Non, le banal et le manque de crédibilité d'aventures extravagantes finissent par étouffer la curiosité.
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1946. Alice a 8 ans et a passé la guerre, cachée dans une ferme, avec sa nourrice Jeanne, sans vraiment se rendre compte de ce qu'il se passe dans le pays. Évidemment, elle rêve de revoir sa mère, Diane. Alors, quand cette dernière revient la chercher en juillet 1946, l'enfant est partagée : elle doit quitter ses amis et a des questions plein la tête face à cette personne meurtrie qu'elle reconnaît à peine. Malgré son jeune âge, elle se rend bien compte qu'il y a de nombreux non-dits et elle a bien du mal à se construire.

Les questions sont si nombreuses. Pourquoi Alice n'a pas pu grandir avec sa mère ? Que signifie le tatouage sur le bras de Diane ? Pourquoi Diane est-elle malade ? Que sont les listes que Marcel, le voisin, va régulièrement consulter ?

Le fait que l'histoire s'ancre immédiatement dans l'après-guerre (1946-1947) est le principal point positif de ce roman. Si "Elle voulait juste marcher tout droit" se lit très facilement, j'ai, tout de même, trouvé qu'il traînait en longueur. Sarah Barukh a aussi écrit quelques inexactitudes et invraisemblances.

Dommage que les faiblesses prennent le dessus face à la bonne idée de base de l'autrice.
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