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Critique de LoupAlunettes
"Mon secret est une chance", un sous-titre qui peut induire beaucoup d'hypothèses quant aux nouvelles aspirations de l'héroïne de Gwenaële Barussaud.
Léonore découvre le secret de ses origines à 18 ans ( il était grand temps), ouvrière des Usines de Chocolat Meunier. Elle apprend de ses parents adoptifs ses racines bourgeoises et c'est en cela que le titre pourra être interprété. Un avenir plus doré?
De quoi a été fait l'éducation de Léo?
Nous la découvrons et Léo ne renie en aucun cas une vie modeste qui lui a donné de l'amour et un toit à chaque âge de sa jeunesse.
La délégation formée d'ouvriers et de patrons de l'usine Meunier pour rencontrer l'empereur Napoléon III, fier des industries qui soignent l'image de la France, vont lui offrir une occasion en or de circonstance, lui permettre de connaitre Paris et d'effectuer le 1er voyage de sa vie. Elle est là sa chance, d'une humilité honorable.
Bien entendu, cela sera l'occasion aussi pour Léonore de mener sa petite enquête et de comprendre pourquoi ses vrais parents ne l'ont pas un jour récupéré chez sa nourrice.
L'ont-il abandonné?
Leur est-il arrivé malheur?
Le contexte historique va alors jouer un rôle important, autour de Napoléon III et apporter des réponses.
Nous sommes à un moment charnière d'un changement politique en route, d'humeurs populaires en ébullition qui vont mener l'Empire vers la République.
Les vrais parents de Léo semblent des vestiges du passé qui vont payer le prix fort d'une vie privilégiée.
Léo va profiter de cette expérience parisienne, de cette autre vie citadine plus révoltée, elle va aussi enflammer son coeur au contact du jeune marchand de journaux " La Marseillaise", qui lui donnera un coup de main dans ses investigations et la mettra à jour des événements tumultueux de la capitale.
Sur un coup de tête, Léo va se donner les moyens et se faire engager comme domestique dans l'immeuble de ses parents biologiques...
Gwenaële Barrussaud nous régale comme du temps de sa trilogie "Les lumières de Paris". Pour qui aura soif de caractères féminins déterminés et de contextes historiques intéressants à découvrir, la table est bien mise.
Le procès de Pierre-Napoléon Bonaparte qui occupera toutes les bouches et captera toutes les attentions dans le roman sera peut-être anecdotique, même si son importance historique parait assez nette.
Un bien né et bien placé au pouvoir se trouve mené devant un procès et l'événement ne fera que conforter la venue de la République sur les principes d'égalité, fraternité et liberté.
L'épisode est intéressant sur la valeur qu'occupe la Presse auprès du public populaire.
La fin offre une ouverture et la quête de Léo n'est pas finie. Un plaisir d'avance de s'y remettre
Léonore découvre le secret de ses origines à 18 ans ( il était grand temps), ouvrière des Usines de Chocolat Meunier. Elle apprend de ses parents adoptifs ses racines bourgeoises et c'est en cela que le titre pourra être interprété. Un avenir plus doré?
De quoi a été fait l'éducation de Léo?
Nous la découvrons et Léo ne renie en aucun cas une vie modeste qui lui a donné de l'amour et un toit à chaque âge de sa jeunesse.
La délégation formée d'ouvriers et de patrons de l'usine Meunier pour rencontrer l'empereur Napoléon III, fier des industries qui soignent l'image de la France, vont lui offrir une occasion en or de circonstance, lui permettre de connaitre Paris et d'effectuer le 1er voyage de sa vie. Elle est là sa chance, d'une humilité honorable.
Bien entendu, cela sera l'occasion aussi pour Léonore de mener sa petite enquête et de comprendre pourquoi ses vrais parents ne l'ont pas un jour récupéré chez sa nourrice.
L'ont-il abandonné?
Leur est-il arrivé malheur?
Le contexte historique va alors jouer un rôle important, autour de Napoléon III et apporter des réponses.
Nous sommes à un moment charnière d'un changement politique en route, d'humeurs populaires en ébullition qui vont mener l'Empire vers la République.
Les vrais parents de Léo semblent des vestiges du passé qui vont payer le prix fort d'une vie privilégiée.
Léo va profiter de cette expérience parisienne, de cette autre vie citadine plus révoltée, elle va aussi enflammer son coeur au contact du jeune marchand de journaux " La Marseillaise", qui lui donnera un coup de main dans ses investigations et la mettra à jour des événements tumultueux de la capitale.
Sur un coup de tête, Léo va se donner les moyens et se faire engager comme domestique dans l'immeuble de ses parents biologiques...
Gwenaële Barrussaud nous régale comme du temps de sa trilogie "Les lumières de Paris". Pour qui aura soif de caractères féminins déterminés et de contextes historiques intéressants à découvrir, la table est bien mise.
Le procès de Pierre-Napoléon Bonaparte qui occupera toutes les bouches et captera toutes les attentions dans le roman sera peut-être anecdotique, même si son importance historique parait assez nette.
Un bien né et bien placé au pouvoir se trouve mené devant un procès et l'événement ne fera que conforter la venue de la République sur les principes d'égalité, fraternité et liberté.
L'épisode est intéressant sur la valeur qu'occupe la Presse auprès du public populaire.
La fin offre une ouverture et la quête de Léo n'est pas finie. Un plaisir d'avance de s'y remettre
