Il n'yavait ni sang, ni larmes sur le mur, mais il aurait tout aussi bien pu receler une âme, tant il avait vu et entendu de choses.
"Quelle assurance dans mes propos ! Cependant, je ne suis ni brave, ni poltron. J’ai peur comme tout le monde. Donc, tout bien considéré, je suis peut-être un poltron. Qu’auriez-vous fait à ma place ?" (Zulma - p.168)
"En vérité, des événements aussi terribles arrivent chaque jour, devant nos yeux. Mais si, mais si. Ce n’est pas d’hier qu’on offre à son ennemi sous couvert d’amitié de la nourriture empoisonnée. Et vous vous demandez encore qui sont les diables ?". (Zulma - p.144)
"Puis, pour donner un exemple de ce qu’il avançait, il avait raconté l’histoire d’un homme respectable qui avait sept épouses. La septième tomba un jour sur les marches en pierre du seuil et s’ouvrit le crâne. De retour de l’hôpital où il l’avait fait transporter, son mari rendit visite à un de ses bons amis, un célibataire endurci, et lui rapporta ce qui était arrivé.
- En fait, commenta-t-il quand il eut fini, ce n’est pas un accident bien grave.
- Mais tu ne m’as pas dit qu’elle s’est ouvert le crâne ?
- Si, et alors ?
- Est-ce que le cerveau était à nu ?
- Quel cerveau ? avait répondu l’homme aux sept épouses. Même le crâne ouvert, il n’y a rien à voir. C’est une femme, non ?" (Zulma - p.92)
"- Mais tais-toi donc ! Il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire ! Combien de millions de femmes ont accouché avant toi ? Je suis bien renseigné sur les douleurs de l’enfantement. Nous, les hommes, nous savons très bien de quoi il s’agit ! Silence ! Concentre-toi !" (Zulma - p.69)
"Je trouvais normal que des hommes condamnés à être pendus aux premières heures du jour puissent boire un verre de thé la nuit qui précédait leur exécution. Un gardien venait me prévenir et repartait avec le thé préparé pour le condamné, plus une ou deux bidis et des allumettes. Je faisais passer au malheureux un message l’exhortant au courage. Il existe deux façons d’aller à la mort, lui écrivais-je, en pleurant, ou en riant. Dans un cas comme dans l’autre, la mort sera au rendez-vous. Alors autant y aller en riant. Haut les cœurs !" (Zulma - p.37).
"Je ne manque jamais une occasion de rire. Le rire est un cadeau singulier de Dieu à l’être humain." (Zulma - p.16).