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Critique de SergentPoivre


Paru anonymement en 1924 (il faudra attendre 1961 pour apprendre que son auteur était l'un des médecins du roi George VI), ce court roman de 213 pages (de facture très victorienne malgré sa date de parution) est un chef-d'oeuvre d'humour ou, comme le dit fort justement Frédéric Vitoux de l'Académie française, un sommet « de férocité, d'incandescence satirique » (servi, en outre, par une langue de toute beauté). En plus de quarante ans de lecture assidue, je ne suis que très rarement tombé sur un roman aussi réjouissant que celui-ci. Qu'il me suffise de dire pour vous encourager à courir ventre à terre vers la librairie la plus proche de votre domicile qu'Augustus Carp, le personnage principal de ce bijou injustement oublié, est l'ancêtre direct du très pompeux Ignatius J. Reilly. La filiation est si évidente que je serais prêt à parier que John Kennedy Toole a lu et relu Augustus Carp avant de se lancer dans la rédaction de la Conjuration des imbéciles.
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