J'ai presque honte d'être passé si longtemps loin de
Baudelaire.
Une telle plume suave et magnétique, parfois tellement lucide qu'elle en est cruelle, se doit d'être visitée dans une ballade crépusculaire.
Certaines noirceurs de la souffrance humaine, tourmentent l'âme du poète et glacent le lecteur. Où est la poésie, alors, dans cette
ombre moite et pesante?
On s'approche parfois de l'insoutenable et la randonnée continue au rythme du Spleen de Paris.
Quelques images de ces
poèmes en prose me resteront à jamais en mémoire, tenace, pour me rappeler l'immense
Baudelaire et comprendre comment il traduisit
Edgard Allan Poe.
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