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Critique de Mome35


Ancien membre de différents cabinets ministériels, Jacques Baudouin s'est mis à l'écriture de romans d'espionnage avec un certain succès. Dans « le silence des vivants » on assiste à la résurrection d'un ex-agent (tueur) des services secrets, retiré dans un cloître depuis 19 ans et extrait de sa vie monacale pour enquêter dans le Nord-Kivu (Congo) où des ressortissants français ont été assassinés.
Théo Zeldner, laissé pour mort, à la fin du récit, retrouve dans « un espion ne meurt jamais » Barbara Coleridge, la seule femme qu'il ait jamais aimé et numéro 3 de la CIA. Dans ce nouvel opus, l'auteur revisite la guerre froide avec des ingrédients qui semblaient éculés. Un membre éminent du SVR (l'ex-KGB) est exfiltré de Russie vers les Etats-Unis. Ses déclarations provoquent des dégats tant à la CIA que dans le gouvernement français gangrèné de l'intérieur par des renégats devenus de fidèles informateurs de la nouvelle Russie.
Ce thriller n'invente rien de ce qu'ont déjà pondu, Fleming, De Villiers, Forsythe… ou autres et leurs héros, qu'il s'agisse notamment des récurrents Bond ou Malko Linge (SAS), mais il est intéressant par son contenu, le parallèle amoureux qui unit Théo et Barbara, les dessous de l'Elysée où Jacques Baudouin caricature des proches du Président et portraitise celui-ci avec justesse. Même s'il s'agit d'un melting-pot reprenant des affaires antérieures : Georges Pâques, Charles Hernu, Pierre Bérégovoy ou François de Grosrouvre, ce roman d'espionnage, un genre désormais trop négligé des auteurs français, se lit avec curiosité sinon attirance.
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