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Critique de evergreen13
Le carnaval des ombres
Ne répondez jamais à un appel sur un téléphone qui ne vous appartient pas. Jamais. le docteur Becker le sait très bien mais la curiosité l'emporte… Il faut dire que ce portable a été oublié dans son cabinet par un patient assez atypique, c'est le moins qu'on puisse dire… le gars lui a été amené par un flic, bon ça s'est assez fréquent… le docteur Becker tient une consultation ouverte 24h sur 24 et traite des urgences de toutes sortes, celles qui ne nécessitent pas forcément d'aller à l'hôpital. Alors des gars amochés par des bagarres, il en a son lot, chaque jour ou presque… Mais cette fois, le gars était bizarre… Selon le flic, Cameron –le meilleur ami du docteur Becker- il se baladait nu comme un ver sur la plage… Cam l'avait arrêté, il avait résisté… bref… Et voilà qu'il oublie son portable (aussi, où l'aurait-il mis, je vous le demande !)… Quand Paul Becker décroche, c'est une voix menaçante qui lui intime de se débarrasser de l'appareil. Evidemment, Paul fouille dans le téléphone et s'il n'y trouve aucun contact, aucun appel, aucun texto, en revanche, il tombe sur trois photos : la première est celle d'un gamin, un petit black d'une dizaine d'années, la seconde ressemble à une scène de partouze, des adultes et des jeunes, très jeunes… Quant à la troisième, Paul n'en croit pas ses yeux : c'est la photo de son père, un père qu'il n'a pas vu depuis des années, un père qui n'a jamais voulu le reconnaitre et qui l'a abandonné… Un type peu recommandable d'ailleurs qui trafiquait de la drogue et qui a fait de la prison et qui s'était découvert une passion pour le cirque, sillonnant les Etats-Unis avec une troupe ambulante, du genre « freak show », loin de son fils. Pas le genre de Papi qu'il a envie de présenter à son petit garçon… le rapport entre ces trois photos ? Ne comptez pas sur moi pour vous éclairer, mais sachez que l'auteur réserve bien des surprises à son personnage principal, le docteur Paul Becker, et à ses lecteurs !
Véritable « page turner », ce thriller très noir tient toutes ses promesses. Avec Paul Becker, on s'engage dans un engrenage infernal que rien ne semble pouvoir stopper, pas même l'ouragan qui menace les côtes de Floride où se déroule l'action. Patrick Bauwen est un auteur français (médecin, il exerçait d'ailleurs dans une clinique que je connais…) mais il a choisi d'installer son roman aux Etats-Unis, en 2005, dans les jours précédant l'arrivée de Katrina… Je le soupçonne d'être un fan de Stephen King car des éléments de l'univers du « maître » sont présents dans ce thriller… Quoiqu'il en soit, le style est efficace (des chapitres assez courts, une écriture incisive), l'intrigue est très bien ficelée, les rebondissements sont nombreux mais le tout reste assez crédible.
C'est le premier roman que je lis de cet auteur, ce ne sera pas le dernier (j'hésite d'ailleurs à commencer immédiatement Les fantômes d'Eden où l'on retrouve Paul Becker…).
Ne répondez jamais à un appel sur un téléphone qui ne vous appartient pas. Jamais. le docteur Becker le sait très bien mais la curiosité l'emporte… Il faut dire que ce portable a été oublié dans son cabinet par un patient assez atypique, c'est le moins qu'on puisse dire… le gars lui a été amené par un flic, bon ça s'est assez fréquent… le docteur Becker tient une consultation ouverte 24h sur 24 et traite des urgences de toutes sortes, celles qui ne nécessitent pas forcément d'aller à l'hôpital. Alors des gars amochés par des bagarres, il en a son lot, chaque jour ou presque… Mais cette fois, le gars était bizarre… Selon le flic, Cameron –le meilleur ami du docteur Becker- il se baladait nu comme un ver sur la plage… Cam l'avait arrêté, il avait résisté… bref… Et voilà qu'il oublie son portable (aussi, où l'aurait-il mis, je vous le demande !)… Quand Paul Becker décroche, c'est une voix menaçante qui lui intime de se débarrasser de l'appareil. Evidemment, Paul fouille dans le téléphone et s'il n'y trouve aucun contact, aucun appel, aucun texto, en revanche, il tombe sur trois photos : la première est celle d'un gamin, un petit black d'une dizaine d'années, la seconde ressemble à une scène de partouze, des adultes et des jeunes, très jeunes… Quant à la troisième, Paul n'en croit pas ses yeux : c'est la photo de son père, un père qu'il n'a pas vu depuis des années, un père qui n'a jamais voulu le reconnaitre et qui l'a abandonné… Un type peu recommandable d'ailleurs qui trafiquait de la drogue et qui a fait de la prison et qui s'était découvert une passion pour le cirque, sillonnant les Etats-Unis avec une troupe ambulante, du genre « freak show », loin de son fils. Pas le genre de Papi qu'il a envie de présenter à son petit garçon… le rapport entre ces trois photos ? Ne comptez pas sur moi pour vous éclairer, mais sachez que l'auteur réserve bien des surprises à son personnage principal, le docteur Paul Becker, et à ses lecteurs !
Véritable « page turner », ce thriller très noir tient toutes ses promesses. Avec Paul Becker, on s'engage dans un engrenage infernal que rien ne semble pouvoir stopper, pas même l'ouragan qui menace les côtes de Floride où se déroule l'action. Patrick Bauwen est un auteur français (médecin, il exerçait d'ailleurs dans une clinique que je connais…) mais il a choisi d'installer son roman aux Etats-Unis, en 2005, dans les jours précédant l'arrivée de Katrina… Je le soupçonne d'être un fan de Stephen King car des éléments de l'univers du « maître » sont présents dans ce thriller… Quoiqu'il en soit, le style est efficace (des chapitres assez courts, une écriture incisive), l'intrigue est très bien ficelée, les rebondissements sont nombreux mais le tout reste assez crédible.
C'est le premier roman que je lis de cet auteur, ce ne sera pas le dernier (j'hésite d'ailleurs à commencer immédiatement Les fantômes d'Eden où l'on retrouve Paul Becker…).
