Vidocq et l'énigme du Temple

Tel Anastasia, fille du dernier tsar Nicolas II, Louis-Charles futur Louis XVII , dont sa mort fut annoncée à l'âge de 10 ans, renaît de ses cendres dans cette intrigue policière. Son corps n'ayant jamais été retrouvé, les rumeurs courent selon lesquelles il se serait évadé de la tour Du Temple où il était incarcéré depuis de nombreuses années. Affamé, privé de lumière, en guenilles, infesté de parasites, blessé, c'est à l'article de la mort que le Dr Carpentier le voit pour la première fois. Il pourrait être mon fils, pense-t-il.
Depuis la révolution française, l'époque trouble due aux changements de régimes successifs, la population aspire à la paix et à l'ordre et c'est dans ce contexte que Vidocq, ancien forçat, entame sa carrière de Chef de la Sûreté. Un meurtre l'amène à se rapprocher du fils du Dr Carpentier, également médecin. Curieuse coïncidence. Nombreuses sont les ramifications que nos deux compères vont tenter de dénouer pour connaître la vérité : Charles est-il toujours vivant ?

Mêlant habilement l'Histoire de France, le personnage de Vidocq (qui a réellement existé), le Paris de l'époque bien rendu, avec une intrigue policière complexe tout en étant compréhensible, l'auteur a su m'emmener dans ce Paris de fin du 18è siècle mouvementé.

Le médecin

L'auteur, Louis Bayard, nous propulse dans le Paris de 1818 pour nous narrer les aventures d'un jeune étudiant en médecine, Hector Carpentier.

La police a retrouvé ses coordonnées cachées sur un individu qui a été assassiné.

Vidocq, le directeur de la Sûreté Nationale s'intéresse donc à lui et le suit, puis l'associe à son enquête.

Nos deux héros deviennent vite très sympathiques et les aventures très addictives. D'ailleurs, ces dernières se suivent, sans temps mort, découpées en petits chapitres.

Les personnages et les lieux sont très bien décrits.

Dommage, que l'auteur prenne des libertés avec L Histoire, mais c'est une uchronie, et trimballe encore cette histoire du Dauphin sauvé de la Tour du Temple…

La traduction est quelque fois peu précise et il manque des mots…

Malgré cela, ce fut une lecture très sympathique grâce surtout à l'écriture de l'auteur.

Louis Bayard est un écrivain américain, auteur de nombreux romans historiques. Il a obtenu plusieurs récompenses, et certains romans ont été adaptés en films et diffusés sur Netflix. Pour ma part, je le découvre.
A partir de faits historiques et un mélange de fiction, l'auteur nous conte une histoire. Si le Dauphin, le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, n'était pas mort au Temple comme le dit l'Histoire. Tel va être l'enquête du célèbre Vidocq.
C'est Hector Charpentier, qui nous raconte cette histoire. A l'époque, c'est à dire en 1818, il est un jeune étudiant en médecine. Il est soupçonné du meurtre d'un certain Leblanc. C'est à cette occasion qu'il rencontre Vidocq, chef de la Sûreté, et bien malgré lui, il va être associé à l'enquête pour prouver son innocence.
Des personnages avec des caractères opposés. En effet, il y a le truculent Vidocq, qui aime l'espionnage et maîtrise l'art du camouflage. Quant à Hector, il est naïf et a un manque de confiance en lui. Ces personnages se complètent parfaitement et donnent un duo qui fonctionne très bien.
Un roman, qui nous promène dans Paris, pendant la période de la Restauration. C'est une période trouble de l'Histoire de France. L'ambiance, les descriptions (paysages, vêtements,….) nous transporte dans l'époque. Des mots d'argots, des points d'humour contribuent à renforcer l'ambiance.
Il y a de nombreux rebondissements, du suspense, en tant que lecteur nous sommes maintenus en haleine jusqu'au dénouement final.
Un roman qui devrait plaire aux amateurs d'énigme historiques

Un polar historique qui nous plonge au coeur de la Terreur blanche avec le truculent Vidocq qui enquête sur la mystérieuse disparition du Dauphin, Louis XVII !
Une intrigue envoûtante mêlant politique, Histoire et conspiration dans un Paris de 1818 très bien reconstitué !
Le Dauphin est-il vraiment mort en 1795 à la prison du Temple à l'âge de dix ans ?

Après le thriller gothique "Un oeil bleu pâle" que j'avais vraiment beaucoup aimé, l'auteur américain nous entraine dans un autre thriller historique avec le chef de la sûreté extravagant Eugène François Vidocq, féru d'investigations scientifiques et d'espionnage, qui est passé maître dans l'art du camouflage. Ce personnage décrit comme haut-en-couleurs nous dévoile un récit plein d'humour mêlant habilement faits historiques et fiction.

Hector Carpentier, jeune étudiant en médecine, est soupçonné du meurtre d'un certain Chrétien Leblanc qu'il déclare ne pas connaitre. Il clame son innocence. Pourtant, Chrétien Leblanc était sur le point de rendre visite à Hector avant de se faire torturer et assassiner. Même s'il ne croit pas Hector coupable, Eugène François Vidocq retrouve l'adresse d'Hector dissimulée dans la culotte de Chrétien Leblanc. Que cherchait-il à communiquer ? Pourquoi a-t-on chercher à le faire taire ? L'enquête s'annonce riche en rebondissemants...

La structure narrative bien maitrisée, logique et cohérente est composée de trois parties dont les deux premières se terminent par un meurtre et la dernière par la résolution de cette énigme du Temple. de nombreux flashbacks sont habilement intercalés tout au long de l'intrigue afin de préserver le suspense. Peu à peu, le lecteur découvre l'identité de ce pitoyable enfant emprisonné ainsi que celle du médecin qui s'occupe de lui.

L'intrigue est captivante car il existe de nombreux rebondissements jusqu'au dénouement, ce qui permet de susciter l'intérêt du lecteur. La style fluide de l'auteur et le ton ironique employé rendent la lecture très agréable. Les deux personnages principaux se complètent parfaitement que ce soit physiquement ou psychologiquement : l'extraverti et robuste Vidocq d'un côté et l'introverti et fragile Hector de l'autre.

Je remercie les éditions @lecherchemidi et @NetGalleyFrance pour cet agréable moment de lecture que je recommande à celles et ceux qui ont aimé "Le Bureau des affaires occultes".

cousu de fil blanc, incroyablement plat, efficace si vous voulez pas réfléchir. Il faut 250 mots pour faire une critique, pas facile d'y parvenir. Je cherche néanmoins à en dire du bien, je n'ai pas d'arguments. Ah oui, les phrases sont courtes et le rythme est bon.

Un jeune étudiant en médecine se trouve bien malgré lui mêlé à une affaire de meurtre. La victime est inconnue au bataillon. L'enquêteur, lui, a un patronyme qui résonne bien plus fort : Eugène-François Vidocq. Plutôt qu'un coupable tout désigné, Vidocq préfère s'en faire un allié dans des investigations qui les mèneront au coeur des plus hautes sphères...

Alors oui les rebondissements, oui le thriller, oui Vidocq et sa grande bouche, mais étrangement, cette fois ce n'est pas l'intrigue, ni son issue à proprement parler qui m'ont marquée. Nan, ce que j'ai adoré, c'est l'atmosphère de la Restauration sous la plume de Louis Bayard. La façon dont il imagine cette population écartelée, qui a connu la monarchie, puis la Révolution, puis l'empire, avant de retrouver les bonnes vieilles jupes du roi. Entre les loyautés secrètes, l'absurdité de "faire comme avant, comme si de rien n'était...", les ennemis d'hier et d'aujourd'hui. L'ambiance est littéralement palpable et c'est toujours si bien écrit... Un bonheur.

Il y a des morts horribles dans l'Histoire, tellement horribles qu'on aimerait que l'histoire se soit écrite autrement et que les vrais événements ne soient connus que d'une poignée d'initiés… C'est la question de la survie du petit Dauphin, officiellement mort à la prison du Temple que Louis Bayard met au centre de son récit.

Hector Carpentier, étudiant en médecine est soupçonné du meurtre d'un certain Leblanc. Et c'est Vidocq en personne, chef de la Sûreté parisienne et ancien forçat qui vient à lui. Ensemble, ils vont affronter une énigme aux enjeux colossaux , qui les dépasse : le Dauphin, fils de Louis XVI et Marie Antoinette ,ne serait-il pas mort au Temple, comme l'histoire officielle le prétend ? Si tel était le cas, quels ennemis seraient prêts à tout pour contrer son retour ?

Le récit alterne entre la période de la Révolution et les conditions de détention de Louis XVII et celle de la Restauration. L'histoire est sans temps mort, j'ai beaucoup aimé les enquêtes menées par Hector et Vidocq, personnages que tout oppose quand l'un est assez fade et naïf l'autre, bon vivant, ingénieux et truculent. Et il y a ce troisième personnage – est-il Louis XVII ? – si doux et hors du temps, auquel on s'attache peu importe son identité réelle finalement…
Mais surtout et par-dessus tout, c'est la reconstitution du Paris de la Restauration par Louis Bayard qui m'a époustouflée : on s'y croirait, vraiment !
L'auteur décrit un régime politique mouvant, dans un Paris encore très marqué par la Révolution : ce cadre est très bien posé sans jamais tomber dans la leçon d'histoire. Les personnages, les endroits, les scènes respirent ce Paris sombre, grouillant et plein de malice, à tel point que j'avais l'impression, presque physiquement, qu'il était à portée de mes doigts.
Amis des romans historiques, amateurs d'énigmes historiques : ce livre est pour vous !

Je remercie NetGalley et Les Editions du Cherche Midi pour cette très belle découverte!

Je remercie les Editions du Cherche Midi pour la découverte de ce livre et netgalley pour la validation. Je découvre ce roman et son auteur Louis Bayard, écrivain américain comme son nom ne l'indique pas ! Je suis plongée entre vérités historiques et fiction car même si le fond et certains personnages sont vrais, Vidocq le chef de la sureté nationale, le roi et les nobles, ne vont pas vivre la même destinée que celle des livres d'histoire, l'auteur prend le partie de nous raconter les faits comme ils auraient pu se passer si le dauphin n'était pas mort à la prison du temple après l'exécution de ses parents, Louis XVI et Marie-Antoinette. C'est assez bien narré et original mais j'ai eu du mal à me fondre dans cette lecture et à oublier le contexte historique et je me suis même un peu perdu … Cependant le personnage de Vidocq est fort de caractère et rempli d'humour et il m'a donné envie de poursuivre ma lecture jusqu'au bout, il va être associé à Hector Charpentier, jeune médecin introverti et naïf pour mener l'enquête sur la mort d'un certain Leblanc. Ces deux personnages sont assez caricaturés mais le duo pour le moins original fonctionne avec toutefois quelques invraisemblances. le récit s'alterne autour de la révolution et de l'emprisonnement du dauphin Charles à la prison du temple et du début de la restauration, une période assez peu exploitée dans les romans actuels. Les descriptions du Paris de l'époque de la restauration sont très bien rendues et le travail de recherche de l'auteur est important. Il y a une certaine dose d'action, des pointes d'humour et d'ironie ainsi qu'une intrigue qui se tient mais cela restera pour moi une lecture en demi teinte, sans doute pas le bon moment ! Mais je suis sur qu'il plaira aux férus d'histoire de France et amoureux des premières enquêtes policières.

Ce roman est une uchronie, c'est à dire que l'auteur s'appuie sur des faits et des personnages réels pour créer son histoire. Ici, un des personnages principaux est Vidocq, qui a vraiment existé et on évoque l'emprisonnement du Dauphin Louis XVII dans la prison Du Temple.
Hector Carpentier, jeune étudiant en médecine, est accusé de meurtre après qu'on ait trouvé ses coordonnées dans la poche d'un cadavre. Vidocq le pense innocent et l'embarque dans une enquête qui les mène à son père, médecin lui aussi et au Dauphin Louis XVII. D'ailleurs, pour des événements qui devaient rester secrets, je trouve qu'il y avait énormément de personnes au courant !
J'ai beaucoup aimé le cadre : la Restauration et la Terreur Blanche à Paris. Avec les descriptions des lieux, de l'atmosphère et des habitants, on est vraiment plongé dans cette époque.
Pour le reste, je suis plutôt mitigée. J'ai apprécié l'intrigue mais je trouve qu'elle manque d'originalité et les rebondissements sont nombreux et parfois inutiles. J'ai trouvé le style de l'auteur assez lourd et pesant. Et je n'ai pas accroché avec les personnages. Je n'ai pas compris l'utilité de certains d'entre eux. Et certains détails me font hésiter sur d'autres. Vidocq est décrit comme jeune alors qu'il est déjà Directeur de la Sûreté avec un certain passif derrière lui, passif qui n'est pas vraiment expliqué d'ailleurs. Il se grime et j'ai eu l'impression qu'il faisait des choses à la limite de la légalité. Ce n'est pas l'idée que j'ai de Vidocq ni d'un Directeur de la Sûreté !
J'ai aimé que l'auteur parte de faits réels pour son roman mais j'aurai aimé qu'il aille au bout de son histoire. Je n'ai pas aimé la fin que je trouve trop ouverte. Pour moi, soit on fait une fiction et on l'assume jusqu'au bout, soit on explique les faits et on expose les différentes possibilités mais on ne peut pas faire les deux.

Conclusion :
Lecture sympathique mais légère déception.
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