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Critique de LoupAlunettes
La série "Sérafina" est déroutante, dans le bon sens du terme.
Posant son décor et sa scène fin 19è siècle, à un carrefour historique et culturelle accueillant les nouvelles innovations mécaniques et électriques, l'auteur nous surprendra de son axe d'histoire choisi.
Robert Beatty y imposera la force des légendes d'un autre temps et son héroïne Sérafina, comme nous d'alleurs, ne pouvions nous y attendre.
De quoi est-il question?
Il y aura une disparition dans le manoir où le père de Sérafina est employé, mais l'aventure ne concernera pas juste le terrible enlèvement d'une jeune fille.
Nous découvrirons les étranges origines de Sérafina.
Premier point important à noter, Sérafina et son père s'en vont habiter les sous-sols du lieu à chaque fin du service et à l'insu de tous.
Le père est habile de ses dix doigts, c'est un mécanicien et un bâtisseur qui a participé à la construction du fameux château, il en connait tous les recoins, c'est bien pratique pour s'y cacher.
Le père de Sérafina cache l'adolescente à ses employeurs pour une double raison qui sera évoquée plus tard dans le roman et dont les deux faits les mettent en danger si certains retrouvaient leur piste.
Sans trop savoir pourquoi, la petite de 12 ans s'est accommodée de cette drôle de situation, occupée quotidiennement à la seule tâche trouvée pour l'occuper, traquer les rats qui pullulent dans les étages.
Pas forcément très élégant, Sérafina en convient, mais elle est néanmoins très forte à ce jeu-là qui rend service à la maisonnée.
La jeune ado, véritable ombre qui se faufile dans les couloirs quand les têtes se tournent, sera témoin de l'enlèvement d'une enfant en robe jaune par un drôle d'individu qui, tenez-vous bien, l'a avalé dans sa cape ample et noire.
Nous sommes désarçonnés de notre cheval de lecture et comme Sérafina, tentons de nous remettre sur nos pieds bien stables. Cela semble impossible.
Nous ne nous tromperons pas, l'auteur Robert Beatty a bien l'intention de nous mener sur le seuil du fantastique contre toute attente, la quatrième de couverture ou la première ne nous l'auraient pas fait supposer une seconde, c'est une surprise.
Et cela ne s'arrête pas là puisque Sérafina, après avoir fait part de ce qu'elle vit à son père, toute fébrile, aura enfin l'âge de connaitre d'où elle même vient.
Quelle rapport? Ca a au contraire tout à voir, lecteurs.
Nous évitons de déflorer le secret pour vous, chers lecteurs, mais ceci ne fera qu'ouvrir encore plus grand le chemin des possibles des grandes aventures.
Comment ses deux univers, celui terre-à-terre et moderne des grandes avancées technologiques et celui du fantastique, peuvent-ils ainsi coexister?
Cela prendra un peu de sens pour Sérafina qui comprendra enfin pourquoi il était impératif qu'on ne la voit jamais.
Son secret lui brûle toutefois les lèvres et elle décide à l'insu de son père, de s'en entretenir auprès de Braeden, le jeune fils du propriétaire, qui peut-être connait la jeune fille à la robe jaune qui manque à l'appel.
Un moyen, on le devine aussi, pour enfin rencontrer quelqu'un de son âge.
Il y a un monde de mystères qui se cache dans la forêt qui borde les limites du château, un monde sombre dans lequel, selon Braeden, la jeune fille à la robe jaune aurait bien pu se perdre et d'autres encore, un monde inconnu à ne pas pénétrer et dans lequel Sérafina fut trouvée enfant pourtant.
Avec les nombreux détails imaginés par l'auteur, il n'y aura pas de doute pour le lecteur que le mécanicien n'est pas son père biologique.
Robert Beatty sait bien mener son affaire et nous ferrer.
Alors quoi?
L'action ne tardera pas et Braeden et Sérafina auront du mal à tenir à distance les multiples tentatives de la cape noire. Que veut-il et surtout d'où vient-il?
Cette aventure permettra à Sérafina de toucher à réalité qu'elle veillait de loin, se confrontant enfin à de vrais rapports sociaux, se comparant enfin aux autres adolescentes classiques et goûtant un peu plus à l'air frais.
La nature sauvage sera un peu hostile autour au château et l'adolescente devra veiller à ne pas jamais s'égarer même si elle veut savoir car entre les fauves et la cape noire, cela deviendra une série d'épreuves bien plus dure qu'une jeune fille ne devrait supporter.
Mas Sérafina n'est pas comme les autres...
L'épaisseur du tome ne devient plus un obstacle et les jeunes lecteurs le dévoreront pour savoir.
Posant son décor et sa scène fin 19è siècle, à un carrefour historique et culturelle accueillant les nouvelles innovations mécaniques et électriques, l'auteur nous surprendra de son axe d'histoire choisi.
Robert Beatty y imposera la force des légendes d'un autre temps et son héroïne Sérafina, comme nous d'alleurs, ne pouvions nous y attendre.
De quoi est-il question?
Il y aura une disparition dans le manoir où le père de Sérafina est employé, mais l'aventure ne concernera pas juste le terrible enlèvement d'une jeune fille.
Nous découvrirons les étranges origines de Sérafina.
Premier point important à noter, Sérafina et son père s'en vont habiter les sous-sols du lieu à chaque fin du service et à l'insu de tous.
Le père est habile de ses dix doigts, c'est un mécanicien et un bâtisseur qui a participé à la construction du fameux château, il en connait tous les recoins, c'est bien pratique pour s'y cacher.
Le père de Sérafina cache l'adolescente à ses employeurs pour une double raison qui sera évoquée plus tard dans le roman et dont les deux faits les mettent en danger si certains retrouvaient leur piste.
Sans trop savoir pourquoi, la petite de 12 ans s'est accommodée de cette drôle de situation, occupée quotidiennement à la seule tâche trouvée pour l'occuper, traquer les rats qui pullulent dans les étages.
Pas forcément très élégant, Sérafina en convient, mais elle est néanmoins très forte à ce jeu-là qui rend service à la maisonnée.
La jeune ado, véritable ombre qui se faufile dans les couloirs quand les têtes se tournent, sera témoin de l'enlèvement d'une enfant en robe jaune par un drôle d'individu qui, tenez-vous bien, l'a avalé dans sa cape ample et noire.
Nous sommes désarçonnés de notre cheval de lecture et comme Sérafina, tentons de nous remettre sur nos pieds bien stables. Cela semble impossible.
Nous ne nous tromperons pas, l'auteur Robert Beatty a bien l'intention de nous mener sur le seuil du fantastique contre toute attente, la quatrième de couverture ou la première ne nous l'auraient pas fait supposer une seconde, c'est une surprise.
Et cela ne s'arrête pas là puisque Sérafina, après avoir fait part de ce qu'elle vit à son père, toute fébrile, aura enfin l'âge de connaitre d'où elle même vient.
Quelle rapport? Ca a au contraire tout à voir, lecteurs.
Nous évitons de déflorer le secret pour vous, chers lecteurs, mais ceci ne fera qu'ouvrir encore plus grand le chemin des possibles des grandes aventures.
Comment ses deux univers, celui terre-à-terre et moderne des grandes avancées technologiques et celui du fantastique, peuvent-ils ainsi coexister?
Cela prendra un peu de sens pour Sérafina qui comprendra enfin pourquoi il était impératif qu'on ne la voit jamais.
Son secret lui brûle toutefois les lèvres et elle décide à l'insu de son père, de s'en entretenir auprès de Braeden, le jeune fils du propriétaire, qui peut-être connait la jeune fille à la robe jaune qui manque à l'appel.
Un moyen, on le devine aussi, pour enfin rencontrer quelqu'un de son âge.
Il y a un monde de mystères qui se cache dans la forêt qui borde les limites du château, un monde sombre dans lequel, selon Braeden, la jeune fille à la robe jaune aurait bien pu se perdre et d'autres encore, un monde inconnu à ne pas pénétrer et dans lequel Sérafina fut trouvée enfant pourtant.
Avec les nombreux détails imaginés par l'auteur, il n'y aura pas de doute pour le lecteur que le mécanicien n'est pas son père biologique.
Robert Beatty sait bien mener son affaire et nous ferrer.
Alors quoi?
L'action ne tardera pas et Braeden et Sérafina auront du mal à tenir à distance les multiples tentatives de la cape noire. Que veut-il et surtout d'où vient-il?
Cette aventure permettra à Sérafina de toucher à réalité qu'elle veillait de loin, se confrontant enfin à de vrais rapports sociaux, se comparant enfin aux autres adolescentes classiques et goûtant un peu plus à l'air frais.
La nature sauvage sera un peu hostile autour au château et l'adolescente devra veiller à ne pas jamais s'égarer même si elle veut savoir car entre les fauves et la cape noire, cela deviendra une série d'épreuves bien plus dure qu'une jeune fille ne devrait supporter.
Mas Sérafina n'est pas comme les autres...
L'épaisseur du tome ne devient plus un obstacle et les jeunes lecteurs le dévoreront pour savoir.
