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Critique de Khalya


Apres un mois et demi à ne lire que de la science-fiction pour un challenge, j'ai fini par me déclencher une panne de lecture.

Alors que je regardais les SP disponibles sur le site Simplement pro, histoire de voir si quelque chose était susceptible de me sortir de ma panne, je suis tombée sur la présentation de Full contact.

Je ne lis pas beaucoup de romances car le côté "on se connait depuis 5 minutes, on passe notre temps en s'engueuler, mais on s'envoie en l'air comme des lapins et en vous décrivant tout dans le détail au cas où vous ne sauriez pas bien comment ça marche" m'a toujours prodigieusement gonflée surtout quand ces scènes se multiplient et ne servent que d'excuses à bâcler le reste de l'histoire.

Mais là, l'auteur le dit d'emblée : "garanti sans scènes érotiques".

Honnêtement entre l'auteur, qui a écrit les gardiens des anges que j'ai adoré, et cette précision, je n'ai même pas pris la peine de lire le résumé avant de le charger dans ma liseuse.

Et comme il m'a clairement sorti de ma panne de lecture (je l'ai lu dans la journée), je dirai que j'ai bien fait de me jeter à l'eau.

Si l'auteur tient sa promesse, cela n'empêche pas sa romance d'être complète. Mais au lieu de balancer des scènes pornos au milieu de son histoire, Michèle Beck a préféré jouer sur la description des sentiments et la suggestion des moments intimes.

Une chose est sûre, j'ai adoré ses personnages.

Que ce soit Kara ou Tony, ils ressentent énormément de culpabilité et luttent pour laisser leur passé derrière eux.

Si Tony a quelques raisons de se sentir coupable, quoi que pas autant qu'il ne semble le penser, Kara, elle, n'a rien d'autre à se reprocher que d'avoir été sous la coupe de son frère, un homme violent.

Si on sait très vite quels problèmes ces deux-là ont rencontrés, respectivement la prison et l'homme violent, on n'apprend les détails qu'au fur et à mesure de la lecture.

Les personnages secondaires sont pour la plupart tout aussi attachants que les deux personnages principaux (Sauf ceux qui sont insupportables, bien sûr, et il y en a un certain nombre).

Je ne peux pas en dire beaucoup sur ce livre, au risque de spoiler, car il y a de nombreux rebondissements dans la vie de Kara et Tony.

Mais une chose est sûre, j'ai adoré la relation qui nait entre ces deux-là. La manière dont ils s'apprivoisent l'un l'autre est tellement naturelle. Toute leur romance est vraiment crédible, ça ne va ni trop vite ni trop lentement, et malgré quelques malentendus, il y a toujours beaucoup de communication entre ces deux-là. Mais Michèle Beck joue avec nos nerfs car les personnages ne sont pas sur un long fleuve tranquille.

En plus de la rencontre entre les deux jeunes gens, full contact nous emmène dans une petite ville où tout le monde se connaît plus ou moins. Ça peut être très sympa comme ambiance mais le revers de la médaille c'est qu'on ne peut pas faire un geste sans que toute la ville soit au courant et que, du coup, ladite ville passe son temps à cancaner. Et ça peut être très pénible. Surtout quand comme Tony on essaie de reprendre une vie normale ou quand comme Kara on vit sur le qui-vive en permanence.
Si la romance tient une grande place, elle ne fait pas tout et, à certains moments, on se serait cru dans un thriller (Tout pour me plaire, donc).

J'ai aimé l'accent mis sur l'espoir d'une seconde chance, que ce soit après un mauvais départ dans la vie, comme pour Kara, ou après des choix malavisés, comme pour Tony.

L'auteur va bientôt sortir un autre roman, la suite de Full contact, dans laquelle des personnages secondaires passeront au premier plan. Qui, comment, pourquoi? Ça sera à découvrir le 22 juillet.

Et je peux vous assurer que j'ai vraiment hâte de retourner à Owl City et d'y retrouver ses habitants.
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