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Citations sur La tête ailleurs (28)

"Questions : ai-je le droit d'aimer une fille dont le vote s'est si peu soucié d'une très large partie de la population sous prétexte qu'elle accueille gentiment une très large partie de mon anatomie ? Sa frigidité face au corps social ne suppose t-elle une relative insensibilité face à mon coeur insatiable ? Le jour ou mon charme se montrera moins productif, me licenciera-t-elle avec le regard aussi dur qu'un cadre d'Arcelor-Ittal ? Une chose est sûre, à moins qu'elle taise ses convictions, jamais mon père n'acceptera de reconnaitre ses petits enfants." (page 27)

"...Copé peut être Copé...Toujours est-il qu'il vient de convaincre la moitié des militants UMP de voter pour lui. C'est pourquoi, dimanche, je propose à la droite républicaine de manifester contre le mariage de ses propres militants. Non d'un cul chrétien, ces gens ne sont pas faits pour se reproduire , sous peine d'enfanter des embryons fascistes. Sinon, à ce train-là, pourquoi pas les pédés." (Page 83)

"Quand je marche dans la merde, je trempe la semelle souillée dans une flaque, puis la gratte contre le bitume, au pire je grimpe chez moi et je la lave à l'eau chaude, dans l'évier de ma cuisine. Avec Jean-François Copé, c'est plus compliqué." (page 58)

"On dit qu'il n'y a rien de pire que la tyrannie du couple quand on est célibataire. Si : la débauche célibataire quand on est amoureux ! M'en fous, ma main droite est agile et mon fantasme bien gaulé" (page 189)

"Ma fiancé lit autant que moi. Des romans, des nouvelles, des biographies. Avec le même plaisir. Ce qui est très pratique car ça m'évite la culpabilité de rompre une conversation pour plonger dans le silence d'un bouquin. Chaque soir, on plonge à deux en se tenant la main." (page 274)

Moi je culpabilise tous les jours...


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Oh oui décidément, c'était tellement mieux avant.Mais, le plus cruel, c'est que le fait de regretter hier avec les yeux de maintenant ne nous permette pas d'apprécier tout de suite avec les yeux de demain.
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J’écris depuis deux ans dans un canard de gauche et voilà tout de même six ans que je n’ai pas croisé un pauvre.
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" Je ne veux plus qu'elle se contente de me croire ; je voudrais qu'elle me sache".
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Elle allume ses cigarettes aux mégots de mes cigarettes et la fin de ses phrases à la fin de mes phrases .
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Le regard des autres m’importe au plus haut point, il peut même m’obséder, mais leur mépris ne me surprend jamais. J’y nage en connaissance de cause. L’opprobre et l’isolement sont ma normalité, mon milieu d’origine.
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La grande cuisine a inventé le minimalisme bavard ! ...... On a peu mangé , mais on a beaucoup ri. Merci .
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Il m'a toujours paru cent fois plus modeste de décrire son nombril que de s'improviser conteur d'une saga africaine située en 1840 quand on vit à Mulhouse en 2012...
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Ma blonde. Peur qu'elle me quitte de peur que je la quitte de peur qu'elle me quitte.
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Est-ce la trentaine bien entamée ou le désert sentimental d’où mon cœur sort assoiffé, toujours est-il que mon psychisme me bombarde de projections encore plus ridicules : on se connaît depuis quinze minutes et je la vois poussant le landau de mon deuxième marmot, me demander (très tendrement) de parler moins fort pendant son cours de violoncelle. (Oui, des images principalement pompées dans les archives de la grande bourgeoisie française. Peut-être parce qu’elle est blonde et sans doute un peu snob, qu’elle n’est pas le contraire de ma mère qui n’est pas le contraire d’une aristo sans particule.) Je la vois aussi téléphoner, en jeans, les orteils de ses pieds nus cachés sous un coussin, parlant de nous, d’un « nous » marbré par de joyeuses semaines. J’ai souffert, je vais souffrir. Pourquoi recommence-t-on avec autant de fraîcheur la comédie de l’amour alors qu’on sort de plusieurs bides ? Parce qu’on ne se souvient plus des précédentes faillites ? Si, je les ai tatouées sur la peau de mes livres. Parce qu’on espère que nos échecs nous ont rendu meilleur acteur et que ce film-là va casser la baraque ? Faux, je suis le même connard que l’année dernière. Alors pourquoi ? Parce que, pour moi, c’est mieux que le foot et l’amitié. C’est mieux que la gloire et la pêche à la mouche. C’est ma passion. Mon emploi à mi-temps. Profession ? Chercheur en plaisir conjugal, entraîneur affectif. 
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