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Critique de Marti94
« le problème » est la première pièce écrite par François Begaudeau qualifiée de Drame bourgeois en huis clos.
C'est l'histoire d'Annie, 45 ans, qui décide de partir du foyer pour aller vivre avec son amant ; c'est l'histoire d'Alban, son mari de 50 ans ; c'est aussi la fin de l'histoire de ce couple qui s'aime sans doute encore, avec elle qui veut vivre ses envies. Et c'est aussi l'histoire des enfants (17 et 22 ans) qui vivent le temps d'une soirée la séparation de leurs parents.
Socialement, cette famille est plutôt bien lotie le père est journaliste et écrivain, la mère est infirmière. le fils prépare le concours d'entrée à l'Ecole normale supérieure, la fille va passer le bac.
Mais Annie part, elle quitte le salon huppé et le confort acquis. Elle affronte ses enfants et son mari, choisit le plaisir, la légèreté, une nouvelle vie l'attend ailleurs. Et les ados bûchent entre deux engueulades sur un autre problème posé par le prof de philo : la conscience est-elle compatible avec le bonheur ?
Ce n'est pas du théâtre de boulevard mais plutôt du théâtre réalité, un instantané d'une situation ordinaire qui ne bouleverse pas vraiment mais qui est très plaisant.
Plaisant parce que j'ai en tête les personnages que j'ai appréciés au théâtre Marigny à Paris en 2011. La pièce a été mise en scène par Arnaud Meunier avec les excellents Jacques Bonnaffé, Anaïs Demoustier, Emmanuelle Devos et Alexandre Lecroc. Plaisant aussi parce que ce petit texte court est bien écrit : François Begaudeau sait parler le langage d'aujourd'hui sans excès.
C'est l'histoire d'Annie, 45 ans, qui décide de partir du foyer pour aller vivre avec son amant ; c'est l'histoire d'Alban, son mari de 50 ans ; c'est aussi la fin de l'histoire de ce couple qui s'aime sans doute encore, avec elle qui veut vivre ses envies. Et c'est aussi l'histoire des enfants (17 et 22 ans) qui vivent le temps d'une soirée la séparation de leurs parents.
Socialement, cette famille est plutôt bien lotie le père est journaliste et écrivain, la mère est infirmière. le fils prépare le concours d'entrée à l'Ecole normale supérieure, la fille va passer le bac.
Mais Annie part, elle quitte le salon huppé et le confort acquis. Elle affronte ses enfants et son mari, choisit le plaisir, la légèreté, une nouvelle vie l'attend ailleurs. Et les ados bûchent entre deux engueulades sur un autre problème posé par le prof de philo : la conscience est-elle compatible avec le bonheur ?
Ce n'est pas du théâtre de boulevard mais plutôt du théâtre réalité, un instantané d'une situation ordinaire qui ne bouleverse pas vraiment mais qui est très plaisant.
Plaisant parce que j'ai en tête les personnages que j'ai appréciés au théâtre Marigny à Paris en 2011. La pièce a été mise en scène par Arnaud Meunier avec les excellents Jacques Bonnaffé, Anaïs Demoustier, Emmanuelle Devos et Alexandre Lecroc. Plaisant aussi parce que ce petit texte court est bien écrit : François Begaudeau sait parler le langage d'aujourd'hui sans excès.
