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Critique de Unhomosapiens


Pendant toute la lecture, j'imaginais Jean Dujardin dans le rôle du narrateur. J'avais vu le film « 99 francs » et je n'arrivais pas à m'en détacher. Pas grave, car dans « Windows on the World », roman largement autobiographique pour ce qui concerne le narrateur, Beigbeder semble approfondir son personnage, le sortir de la pub pour lui permettre d'avoir des réflexions plus existentielles, questionnant la mort et le sens de la vie.
C'est un roman magnifiquement construit, sur deux plans, celui de la narration à Paris puis New York, contemporain de l'écriture en 2003, et celui d'un homme et ses deux enfants, prisonniers d'une des tours lors de l'attentat du 11 septembre 2001. On suit les deux cheminements de pensées. D'une manière un peu caricaturale, je dirais que l'un questionne sa vie et l'autre sa mort. D'ailleurs les deux se rejoignent et c'est finalement un peu la même chose. On sent que Beigbeder aime l'Amérique, mais n'est pas dupe non plus. Il y a beaucoup de références culturelles dans ce livre. Un petit clin d'oeil est d'ailleurs adressé à Bret Easton Ellis, dont il n'est pas sans rappeler certaines similitudes dans le propos. Je ferai également le rapprochement avec Houellebecq pour ce qui est du regard aigu, sans complaisance, sur la société occidentale contemporaine.
Bref, vous aurez compris que j'ai beaucoup aimé ce roman. Je n'ai pas attribué 5 étoiles à cause de certaines longueurs et répétitions vers la moitié du livre. Mais c'est un livre que je recommande vivement.
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