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Critique de ASAI


ASAI
18 novembre 2020
Ce livre, je l'ai acheté à la suite d'une chronique de Monsieur Gérard Collard, qui en faisait une présentation hyper enthousiaste. Je ne connaissais pas l'auteur, mais j'écoute ou regarde les chroniques de Monsieur Collard depuis très longtemps, 25 ans ? peut-être, bref dès ses débuts à la télévision. Depuis je n'ai plus de télévision, mais par moment je regarde encore des chroniqueurs de livres.
Donc je viens de terminer la lecture de Erika Sattler.
Lu très rapidement, car il y a une sournoiserie. En effet, on cherche à comprendre l'héroïne, Erika, et on avance dans le "roman" pour cela. Or, que nenni. le livre n'est absolument pas fait pour cela. D'ailleurs, je ne sais toujours pas pour... quoi le livre a été écrit.
Pour nous montrer une page d'histoire ? ah ! et laquelle ? celle des Allemands qui fuient les terres annexées par le Reich ? histoire très connue... Nous rabâcher que les Russes sont impitoyables, et surtout impitoyables violeurs de femmes allemandes ? mais qu'est-ce que c'est, cette récupération des pires clichés, ah mais vous savez dans ce roman il y a toujours un jeune allemand SS ou nazi qui est bon... par contre les russes, pas un qui sauve le reste...
Le contexte historique est massacré, et que les Ukrainiens, les Biélorusses, les Polonais, les catholiques, les antisémites, les autres, c'est comment on dit salad bowl ???
L'héroIne, Erika, allemande, bavaroise (bien sûr, encore un cliché), fermière (encore un cliché) est une nazie pure et dure. Elle a le culte de la beauté. Et c'est cela qui justifie son adoration du nazisme. Facile !
Elle n'aime personne qu'elle-même, et c'est pour cela qu'elle est une nazie confirmée. Wouah ! les raccourcis !
Sa psychologie profonde, on n'en connaîtra pas un iota. Envie de dire, passez, rien à voir.
Sauf qu'on pouvait s'attendre à autre chose.
L'écriture et la construction sont d'un simple, pas de quoi passer du temps sur ces sujets.
Mais, moi, je m'interroge, sur l'utilisation romanesque de sujets tels que les camps de concentration, et d'extermination, le nazisme... et je renvoie simplement aux lectures de ceux qui n'en sont pas revenus... et en réalité, je m'interroge, je trouve cela indécent. Car qu'avons-nous retenu d'Auschwitz ? Ca ? et bien si c'est "ca", c'est-à-dire faire du romanesque avec "ca", c'est comme si Auschwitz n'avait pas existé.
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