- Qu'est-ce que vous cherchez ?
- Dieu.
- Savez-vous ce qu'il est ?
- Non.
- Savez-vous du moins comment le trouver ?
- Non.
- C'est donc une quête désespérée...
Si Dieu est Dieu, il n’est rien de ce que nous mettons en sa place, y compris sous son nom. Si Dieu est Dieu, il n’est pas Dieu.
Il est beaucoup plus haut — et beaucoup plus bas. Car il y a toujours distance ou fracture entre ce qu’il est, s’il est, et ce que nous en faisons.
Et s’il est en l’homme, c’est comme une ouverture prodigieuse, vers l’impossible et l’impensable à nos vues trop humaines. (p. 7)
Dieu est un produit de l'angoisse, du besoin de compensation, du narcissisme, de toutes les formes de l'illusion...
Si Dieu est Dieu, il n’est rien de ce que nous mettons en sa place, y compris sous son nom. Si Dieu est Dieu, il n’est pas Dieu.
Il est beaucoup plus haut — et beaucoup plus bas. Car il y a toujours distance ou fracture entre ce qu’il est, s’il est, et ce que nous en faisons.
Et s’il est en l’homme, c’est comme une ouverture prodigieuse, vers l’impossible et l’impensable à nos vues trop humaines. (p. 7)
Le divin peut se dissimuler là où l’on n’y songeait pas et s’y montrer particulièrement ravageur. (p. 10)
Que Dieu existe ou pas n'est pas notre question.
Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'il y a du "Dieu" dans l'histoire humaine et dans l'actuel de notre société. Impossible de l'ôter de là, il y tient trop de place. De toute façon, il est dans mon passé, car il est dans le passé de l'humanité.