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Critique de HORUSFONCK


Ma deuxième lecture de l'immense Tahar Ben Jelloun est le reflet romantique et grandement poétique de la première que fut La plus haute des solitudes.
Tahar Ben Jelloun, à la première personne de la voix du narrateur, emmène le lecteur dans cet enfer de l'immigré venu vendre sa force de travail.
... Et c'est une suite de mornes jours peuplés d'ombres citadines et de nuits remplies d'images obsédantes... La sexualité est réduite à une portion sordide, congrue et utilitaire.
Sur cette misère affective et déracinée, planent comme de sinistres oiseaux, la mort et la folie.
Dans ce tunnel d'éternel hiver, de constante obscure grisaille, surgissent tout de même quelques lumières rares et précieuses telles une lettre ou une amie.
... Et le narrateur d'exprimer , même, un axiome final surprenant, profond et emplis d'une impossible sagesse.
Un beau livre, à prendre le temps de le lire, donc.
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