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Critique de Derfuchs


La Malavita c'est la chienne, un bouvier australien qui tient son rôle dans ce récit. C'est aussi le nom donné à la Maffia, la mauvaise vie, qui tient son rôle, également, dans ce livre.
Pour le prix d'un, nous avons droit à deux livres, dont la confession de Giovanni/Fred, la balance, caché, lui et sa famille, par le FBI dans le cadre de la protection des témoins, dans une petite ville de Haute-Normandie (imaginaire) de sept mille habitants. La confession tapée sur une vieille machine à écrire à rubans, genre Remington, ne manque pas de sel. Benacquista tente un style différent et y réussit, parfois. le naturel revient vite au galop et il est difficile de croire que l'auteur de cette confession est un amateur, novice de l'écriture.
L'histoire racontée par Benacquista est noire de chez noire, la Mafia, le contrat, purée vingt millions de dollars ! Enfin c'est justifié, le capo di capi est tombé, ça se paye, non ?
il est démontré qu'un truand, un voyou, un Homme, un vrai, le restera toujours, contre vents et marées, comme on dit par ici, et ce, quelle que soit sa destination et son nouveau mode de vie. apparemment ce serait vrai, du moins selon l'auteur et pourquoi ne pas le croire ?
Donc, au bord de l'Avre, rivière paisible s'il en est, on rejoue "Réglements de comptes à O.K. Corral", mais sans Burt Lancaster, ce qui manque un peu, soit dit en passant.
Il faut, en grattant un peu, voir dans la main mise, par la descendance dudit truand, sur la ville, le vide de l'existence de ces pauvres mômes comme celui de la compagne de Fred, qui se lance, à corps perdu, dans le bénévolat social pour laver la boue accumulée au fil de la grande truanderie du chef de famille.
Globalement, si l'on retire, les péripéties du "Bulletin des élèves du lycée Jules Vallès", qui sont rigolotes à souhaits, il n'y a guère d'humour et j'imagine, très bien, la vie insoutenable, telle qu'elle est décrite, de cette famille comblée, vivant dans la pollution du New Jersey, obligée de subir l'agression de la campagne normande.
En fait ce n'est pas si mal que cela et suffisamment bien écrit pour ne pas descendre en flèche un livre comme celui-ci, qui, s'il ne représente pas un summum ni de la littérature classique ni de la littérature policière, a été agréable à lire et a représenté un bon moment que je ne regrette pas.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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