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Critique de mimienco


4ème de couverture: Lea danse, jetée à corps perdu dans la perfection du mouvement ; la maîtrise du moindre muscle est sa nécessité absolue.
Lea aime, mais elle est un champ de mines, incapable de s'abandonner à Bruno, peintre de l'immobile. En pleine tempête, elle part vers l'océan retrouver sa mère dans la maison de l'enfance. Il faut bien en avoir le c?ur net. C'est à Naples, pendant la guerre, qu'un "bel ami" français promet le mariage à une jeune fille de seize ans et vend son corps dans une maison close. C'est en France qu'il faudra taire la douleur, aimer l'enfant inespérée, vivre un semblant d'apaisement au bord du précipice.
En tableaux qui alternent présent et passé, peu à peu se dénouent les entraves dont le corps maternel porte les stigmates. Dans une langue retenue et vibrante, Jeanne Benameur chorégraphie les mystères de la transmission et la fervente assomption des mots qui délivrent.

Mon opinion: très bien. Toujours de manière sobre et poétique, Jeanne Benameur nous emmène au plus profond de ses personnages. On découvre avec Léa le secret de ses parents et le poids qu'il pèse à son insu dans sa vie. L'écriture est toujours aussi belle, fine et poétique et nous emporte dans un univers de danse, de mots et d'émotions.

A lire vraiment!
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