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Critique de amardouboune


Rien. Rien ne m'a accroché. Rien ne m'a bouleversé. Rien ne m'a bousculé. Rien ne m'a fait trébuché. Rien, il ne restera rien de cette lecture rapide, 150 pages avec d'amples espaces entre les paragraphes réduits parfois à une maigre phrase.
« Danser, c'est attirer le vide. » (page 96) Je suppose que cela renvoie à la quatrième de couverture « la fervente assomption des mots qui délivrent » - quel sens pour assomption, ici ? - Sauter, grimper, voler, etc. c'est aussi attirer le vide, encore faudrait-il préciser de quel vide parle-t-on, celui qui s'amplifie lorsqu'on grimpe aux Dolomites ? Ou bien celui qui nous habite et que certain.e.s n'arrivent plus à combler ?
« Est-ce que le vide peut se circonscrire ? » (page 157) Probablement oui avec ce type de livre. J'ai lu plusieurs textes de Jeanne Benameur dont le Ramadan de la parole, remarquable, sans jamais éprouver un tel malaise. « Comment une langue peut-elle articuler ce qui pèse ce qui broie ? » (page 89), Jeanne Benameur tente peut-être de répondre à cette interrogation. Rien ne le prouve.
« Laver les ombres », titre magnifique, je n'oublie cependant pas qu'il n'existe pas de savon pour laver certaines crasses qui nous accompagneront jusqu'au bout. Il faut prendre sur soi.
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