Une mère, comme une louve aux abois devant le danger du savoir des hommes. Une mère qui garde sa fille contre son flanc. Qui n'a pas de mots, qui parle avec la pulsion d'amour animale. Un comportement dont se délecterait la psychanalyse... le style épuré vient par mimétisme chercher l'abrupt, signifier le lien fusionnel, puis la peur de la séparation.
J'ai aimé cette écriture (que je n'ai malheureusement pas retrouvé dans les autres romans de
Benameur, à part dans
Les mains libres, peut-être...) portée à une tension émotionnelle parfois poétique. Aimé comme le style embellit l'histoire.
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