Valeria, tome 1 : Dans les pas de Valeria

C’est tellement plus facile de se sentir bien dans ses pompes quand quelqu’un vous vénère comme un dieu. J’aurais sans doute été bien avisée de me dégotter moi-aussi un admirateur inconditionnel.

La beauté physique est une chose éphémère qui se fane avec le temps. Tout ce qu'on peut faire c'est la photographier et la figer sur un morceau de papier. Mais on ne peut pas l'empêcher de mourir.

Ce que nous dicte la raison est une chose, ce que veulent nos hormones en est une autre.

Il faut se comporter comme si le monde nous appartenait, si on veut que les hommes nous mangent dans la main.

Ma vie à moi ne ressemblait pas à une longue liste de réjouissances, contrairement à celle de Lola, mais plutôt à une compilation d'obligations familiales, de dates limites de paiement, le tout en parfaite coordination avec l'agenda d'Adrian, mon mari.

La création artistique n'est pas une chose qui se mesure en journées de travail. Le génie est capricieux.

Le problème ce ne sont pas ses hanches, ses cuisses ou ses bras, mais le diktat de la mode qui nous impose des mensurations rachitiques.

La belleza es una dictadura que acaba con el tiempo. Lo único que se puede hacer para retenerla es fotografiarla, porque queda como muerta sobre un papel.

On aurait dit le générique d'intro de La Guerre des Étoiles, mais dans une version écrite par un Jedi lobotomisé.

Valeria, tu es une femme de mauvaise vie qui va m’entraîner en enfer avec elle. Éloigne-toi vite de cet homme et ne le regarde pas dans les yeux, sinon il va te prendre sous le premier porche venu. Après quoi, tu vas perdre la vue et tes bras vont tomber. C’est ce que disaient les bonnes sœurs chez qui je suis allée à l’école, tout au moins