AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ayame82


L'héroïne de ce roman est Mileva Maric jeune étudiante en science-physique à l'institut polytechnique de Zurich. En cette année 1896, elle vient de s'installer dans la pension Engelbrecht après avoir quitté sa famille restée à Zagreb (capitale de la Croatie).
Elle poursuit ses études dans l'espoir de devenir professeur de physique.
Cette jeune femme brune, le teint slave, souffre d'une claudication qui l'empêche (surtout selon sa mère) de pouvoir se marier. Elle est très intelligente et surtout douée pour les calculs mathématiques. Elle se lie d'amitié avec trois autres pensionnaires de la pension Engelbrecht originaires comme elle des pays slaves et venues à Zurich pour poursuivre leurs études. Elles se soutiennent mutuellement face aux préjugés envers les femmes et les habitants d'Europe de l'Est.
Mileva est la seule femme à assister aux cours du professeur Weber à l'institut polytechnique. Ces camarades sont stupéfaits par sa présence sauf un élève : Albert Einstein. Il est admiratif de la volonté exprimée par la jeune femme de poursuivre des études aussi pointues. Il va même commencer à la courtiser malgré les refus de Mileva d'entamer une relation amoureuse.
[Mais elle ne put résister bien longtemps, et, deux ans après s'être installée à Zurich ils entamèrent une relation amoureuse. Au début, ils vivaient cette relation comme très stimulante du point de vue de leurs recherches en sciences physiques : ils échangeaient des idées, proposaient des théories… mais leur liaison pris un tournant décisif quand Mileva tomba enceinte et dût abandonner ses études. Albert refusa de reconnaître l'enfant et de se marier. Mileva se senti abandonnée et ce sont ses parents qui l'ont aidé et soutenu lors de cette grossesse.
il ne fit aucun effort pour venir rencontrer sa fille Lieserl. Il proposa même de la faire adopter.
Pour pouvoir se marier et offrir par la même un père à sa fille, Mileva accepte de rejoindre Albert à Berne pour se marier dans l'espoir qu'il acceptera que leur fille les rejoint plus tard.
Malheureusement, il refusa toujours et la petite Lieserl mourut 8 mois plus tard de la scarlatine chez les parents de Mileva en 1903. Mileva souffrit énormément de la perte de sa fille et se jura de se consacrer pleinement à la physique en hommage à Liserl.
La seule chose qui unissait encore Albert et Mileva était la physique. Ils continuaient de travailler ensemble à des articles à paraître dans de grandes revues scientifiques. Mais Mileva découvrit rapidement que Albert signait les articles de son seul nom sans la mentionner. Elle eut beaucoup de mal à le supporter et c'est uniquement parce qu'elle était de nouveau enceinte qu'elle resta auprès de lui. Ils eurent deux fils. Albert les aimait beaucoup mais il se comportait de plus en plus mal avec Mileva et finit même par la tromper. Au fur et à mesure que sa renommée devenait importante il traitait Mileva de plus en plus mal, alors qu'il lui devait beaucoup d'un point de vue scientifique refusant toujours de la nommer comme co-auteur des articles sur lesquels ils avaient travaillés ensemble. En juillet 1914, Mileva le quitte et demande le divorce. Elle part pour Zurich avec ses deux garçons.masquer]

Ce roman historique s'inspire de la vie de la scientifique Mileva Maric première épouse d'Albert Einstein. Il n'existe que très peu de documents pour réussir à déterminer si oui ou non elle a participé à l'élaboration de la théorie phare d'Albert Einstein sur la relativité. Des lettres retrouvées et le fait qu'il ait versé la totalité de la somme touchée lors de l'obtention du prix nobel tendraient à prouver qu'elle était le co-auteur de cette théorie.
Par contre, très peu d'éléments permettent de découvrir ce qu'est devenue Lieserl. Mileva et Albert en parlent dans leur correspondance, puis d'un seul coup ils ne la mentionnent plus du tout…

Je reste très partagée sur ce roman. L'écriture de Marie Benedict m'a beaucoup plu, les personnages sont bien décrits ainsi que l'ambiance “scientifique” du début du siècle. Mais le portrait qu'elle fait d'Albert Einstein est tellement noir et cruel que j'ai du mal à imaginer qu'un tel homme est pu (et soit toujours) adulé par de nombreux scientifiques. Je lui laisserai quand même le bénéfice du doute…

Je recommande cet ouvrage aux personnes aimant les romans historiques mais surtout aux personnes qui aiment découvrir de beaux portraits de femmes par le biais de leur lecture.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}