" L'économie de la culture n'est pas tant une sous-discipline nouvelle que l'un des domaines féconds de la réflexion sur les frontières de la science économique et sur la légitimité de leur dépassement", page 115.
Les industries culturelles, édition de livres, de films, musique enregistrée, jeux vidéo, affrontent des risques importants, qu'elles gèrent en multipliant les produits offerts, et en tentant d'en maîtriser la distribution. A la merci de marchés peu prévisibles, les plus grandes firmes s'abritent des échecs par des politiques de concentration, et délèguent à quelques passionnés la charge de l'innovation.
D'un côté, le paysages des groupes se compose autour d'alliances internationales pour la maîtrise de marchés dont les possibilités d'extension semblent infinies. D'un autre côté émergent de petites sociétés et des structures "verticalement désintégrées", organisations flexibles qui font appel à des sociétés extérieures pour toutes sortes de prestations.