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Citations sur Libre d'être femme (34)

Nous créons chaque jour notre vie avec ce qui nous est donné de vivre : la presence ou non d'un compagnon, l'amour ou la mésentente au sein de la relation, un métier épanouissant ou dans lequel on s'épuise et ne se reconnaît pas, des relations familiales harmonieuses ou pesantes, une belle vitalite ou une fatigue chronique, un état psychique apaisé ou anxieux, joyeux ou dépressif. La réussite d'une journée n'est pas le seul fait d'une présence ou d'une absence : c'est notre état d'être face à ce que nous vivons, la mise au monde de cet instant.
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Ma chère maman, tu étais comme toutes les mères, riche de paradoxes. Triste et joyeuse, désespérée autant que passionnée, entière dans tes sentiments, mais retenue par tes doutes, grave et enfantine, coquette et poète.
Et comme toutes les filles, j'ai appris de toi que la vie est paradoxe.

Ton approche humoristique de la vie nous a fait partager bien des rires et des complicités. Toujours en quête de savoir, tu m'as associée à tes interrogations et tes recherches : dès qu'un enseignement, un livre ou une découverte pouvaient m'intéresser, nous enrichir l'une et l'autre, tu m'indiquais le chemin.

J'ai grandi avec toi. Et tu as grandi avec moi.
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Une femme avant d'être belle pour d'autres, l'est pour elle-même, dans le don d'elle-même, dans sa bonté, son ouverture aux autres et à leur propre beauté.
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Etre un enfant unique, c'est une grande liberté, l'occasion de devenir autonome, de créer son univers avec ses lois, ses personnages, son monde imaginaire.
C'est n'avoir personne pour envahir son espace, pas de jouets ni de chambre à partager ; du temps pour rêver à son aise et se raconter toutes les histoires que l'on veut.
C'est un papa et une maman pour soi toute seule ;
leur absence aussi, pour soi toute seule.
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Nous avons du mal à vivre avec ce que nous sommes : nous ne cessons de nous reprocher le régime que nous devrions faire, les exercices que nous remettons au lendemain ou ne faisons pas assez, nos dépenses excessives ou le soin insuffisant que nous portons à notre apparence. Nous nous sentons coupables de ne pas être assez séduisantes, mais aussi de l'être trop et de déranger les bonnes convenances, ou d'éveiller la jalousie.
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Nous évoluons vers plus de liberté quand nous prenons conscience des conditionnements que nous subissons, empreintes familiales, contraintes sociales, image archétypale du féminin, profonde et archaïque, qui pèse sur la femme depuis la nuit des temps.
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Il est difficile de savoir, même quand on est adulte, si notre lutte acharnée pour de nouvelles idées n'est pas encore l'empreinte laissée par le conditionnement familial et social.
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Une femme se sent belle quand elle n'est plus inquiète des critiques ou jugements qui peuvent lui être adressés ; elle peut s'abandonner au regard de l'autre, un regard aimant qui accueille sans condition et avec son coeur ce qu'elle est dans son coeur. Georges Moustaki le chante si bien dans Sarah : "la femme qui est dans mon lit n'a plus vingt ans depuis longtemps, les yeux cernés par les années (....) les seins trop lourds de trop d'amours ne portent pas le nom, d'appas (...)
Lorsque la nuit nous réunit, son corps, ses mains s' offrent aux miens et c'est son coeur couvert de pleurs et de blessures qui me rassure."
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L'amour est le contraire de la peur. Une tendresse inconditionnelle pour la petite fille que nous avons été peut nous rendre " imbattable", libre du regard des autres, de la crainte de n'être pas aimée, consciente que toute la beauté qui se deploie ne peut nous être prise, car elle nous appartient, que la lumière ne vient pas du dehors, elle est en nous, que toute évolution est solitaire mais que nous ne sommes jamais seules.
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A mes yeux d'enfants, la vie de mon père était plus séduisante : je pressentais une liberté que n'avait pas ma mère. même s'il avait des contraintes professionnelles, des difficultés inhérentes à ses responsabilités, il me semblait faire ce qu'il voulait : il était occupé, allait et venait, tandis que ma mère attendait à la maison. Elle attendait le midi, le soir, les weekends, les vacances. Elle attendait de le voir, de lui parler, plus d'attention et de disponibilité. Elle attendait une autre vie : la sienne.
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