AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'Oiseleur (16)

Un beau matin, on se réveille inconscient du danger, sans se douter qu’il s’agit du dernier jour de sa vie.
Elle ne tarda pas à retrouver sa gaieté. S’il émanait de cette phrase une vérité amère, il n’en restait pas moins que nul ne pouvait prévoir l’heure de sa mort. Et la probabilité de mourir à son âge demeurait faible, elle n’avait tout de même que vingt-quatre ans.
Commenter  J’apprécie          40
Il ouvrirait le ventre des oiseaux (...)
Voyez, les entrailles sanglantes. Un être nu, sans défense. Tel que je suis en face de vous. A votre tour désormais. Le temps de l'oiseleur est venu.
Commenter  J’apprécie          30
Prologue

La peau perlée de sueur, elles dansaient, félines et échevelées, dodelinant de la tête, dessinant dans l’air des signes de la main. Il les observa avec insistance et tenta d’intercepter leur regard, mais elles ne lui prêtaient pas attention. Il se tenait tranquillement assis dans un coin, à l’écart, un sourire figé aux lèvres, et battait la mesure du pied, jusqu’à ce qu’il s’en aperçût ; suspendant alors son geste, il se redressa avec un soupir de dédain.

Il écoutait leurs rires, stridents, pareils à des piaillements. Les filles, dans leur minijupe, martelaient de leurs talons aiguilles la piste de danse et tiraient avidement sur leurs cigarettes de leurs lèvres luisantes de rouge.
Commenter  J’apprécie          30
C’est important, le travail. Regarde un peu mes fils, toujours à traîner, avec des bêtises en tête, des histoires de filles ou de nouveaux cellulaires, et quand je leur demande de m’aider au magasin, ils refusent tout net...
Commenter  J’apprécie          30
Et les flics ne montraient aucune fragilité, les flics étaient toujours forts.
Commenter  J’apprécie          30
La vie paraissait si facile, si attrayante, et la croyance populaire ne voulait-elle pas que le premier amour fût le plus marquant ?
Commenter  J’apprécie          20
Tout doucement, chaque chose en son temps.
Commenter  J’apprécie          20
Rien n’y fit, il garda l’œil ouvert jusqu’à l’aube.
Finalement, il sombra dans un sommeil bref, sans rêve.
Il n’entendit pas la sonnerie de son réveil et sursauta à 8 heures passées.
Peu après 9 heures, soit en retard d’une heure, il arriva fourbu au commissariat.
Le teint gris, mal rasé, Gerber ne semblait pas non plus bien reposé.
Ils se servaient à la machine à café lorsque le téléphone sonna.
Ronnie décrocha et s’anima soudain.
Il marmonna quelques mots dans le combiné et griffonna sur son calepin.
Son regard brillait d’un éclat de triomphe après l’appel.
« Lene Halldörfer a contacté voilà deux minutes environ la centrale d’urgence depuis un appartement de Kreuzberg, au numéro 29 de la Ratiborstrasse. Le commando d’intervention spéciale est sur le pont.
— La Ratiborstrasse ? » Trojan avala de travers son café. « C’est tout près de chez moi. »
Ils se précipitèrent dehors.
Commenter  J’apprécie          10
Horrifiée, elle laissa tomber l’assiette et poussa un cri.
Dans son lit gisait un oiseau.
Sanguinolent, déchiqueté, étripé.
Et déplumé.
Coralie chancela.
Elle comprit alors qu’elle n’était pas seule dans l’appartement. Tout son corps se contracta, elle serra les poings et recula lentement.
En marchant sur les débris de porcelaine, dans le mélange de légumes, elle gémit, trébucha.
Puis elle fixa le rideau. À présent elle savait. Là derrière se cachait quelqu’un qui tout du long l’avait épiée.
Elle en eut le souffle coupé.
Elle ouvrit la bouche pour hurler.
Mais il n’en sortit aucun son.
Le rideau s’ouvrit, et un voile noir passa devant les yeux de Coralie.
Elle lutta contre le vertige.
La chambre tournait autour d’elle. Je dois sortir d’ici, se dit-elle dans un sursaut.
Le sol se déroba sous ses pieds.
« Non, gémit-elle, non. »
Commenter  J’apprécie          10
La soirée s’écoulait tandis qu’il sirotait sa bière, buvant peu, à la différence des autres qui, se mettant bientôt à brailler, lui inspirèrent du mépris. Puis vint le temps des slows sous une lumière tamisée, et des couples s’étreignirent dans un va-et-vient de caresses.
Commenter  J’apprécie          10





    Lecteurs (89) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2864 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}