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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Mais tout ceci peut aussi bien être faux, et je ne sais pas ce que je dis. Adieu, et si vous trouvez ce qui a bien pu arriver à cet homme, quel a pu être son destin, ne m'écrivez pas. La vérité va à la vie de cet homme comme le feu au maquis sec : les flammes sont superbes mais ne laissent rien derrière elles. Moi, je veux rester loin de l'incendie." (p.440)

C'est beau non ? C'est joliment dit non ? C'est comme ça tout le long du bouquin. Et ça devient, à force, extrêmement pompeux. le fait est que je ne peux m'empêcher de rapprocher le style d'Anton Beraber à celui de Jacques Abeille, notamment dans le fait que tous les personnages-témoins ont exactement la même façon de s'exprimer (à part quelques minuscules rôles).

Mais commençons par le commencement-

Le livre est en fait une succession de longs monologues. le narrateur parcourt l'Europe à la recherche de contemporains qui auraient côtoyé Saul Kaloyannis, grand mystère de sa génération, afin de les entendre et de reconstruire l'histoire du grand homme. Malheureusement, et comme je l'ai dis plus haut, les monologues se suivent... et se ressemblent.
Si l'idée du mythe de l'homme-héro du XXème est au départ attrayante, il n'empêche qu'à partir d'un certain nombre de pages la lassitude s'installe. Bien sûr certains témoignages sont plus intéressants que d'autres, mais l'inverse est également vrai : certains (notamment les derniers) semblent tirer en longueur de telle sorte que l'on a l'impression que l'auteur ne souhaite tout simplement pas achever son histoire. Ce livre pour moi est un peu un échec d'éditeur. le talent de l'écrivain est certainement présent, mais je pense sincèrement que l'éditeur aurait dû demander à son auteur d'élaguer son texte. J'emploie ce terme à dessein, pour ne pas paraître trop méchante : tout n'est pas à couper non plus ! cependant il y a une bonne centaine de pages en trop. A partir de la 400ème j'admets avoir commencé à lire en diagonale, et à la 500p j'ai directement sauté jusqu'aux 5dernières. le mystère Kaloyannis ne me passionnait plus. Un problème de rythme qui a coïncidé avec mon ennui de toutes ces belles tournures de phrases, et plus j'avançais (ramais) dans ma lecture, plus je me languissais de phrases simplifiées sans fioritures (mais là il ne s'agit sans doute que d'une préférence personnelle). Je ne serais pas étonnée que d'autre lecteurs fassent comme moi, et que lassés ils aillent directement chercher la solution au mystère Kaloyannis aux dernière pages du livre.

Il n'empêche que j'ai beaucoup aimé l'expérience jusqu'à la 350ème page environ, l'imagination de l'auteur ainsi que son style m'ont tout de même impressionné durant la première moitié de l'ouvrage. du coup, 3 étoiles.
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