La Bible perdue

Le professeur Charles Baker, que nous devinons être le héros d'une série de livre non traduit, est dérangé pour venir sur le lieu d'un triple crime mystérieux au fin fond de la Transylvanie, le pays de Dracula.
A chaque cadavre, il manque soit les yeux, soit les oreilles, soit la langue.
Une bonne accroche, on tombe rapidement dans la marmite de l'intrigue, qui, au début du livre semble intéressante. Et puis, au fur et à mesure des pages, je me pose des questions sur ce mélange de situation, de scènes, qui chacune prise séparément semble accrocheuses, mais qui, enfilées les unes derrières les autres n'ont parfois aucun lien entre elles. Des mystères se rajoutent aux mystères, des intrigues aux intrigues et à un moment donné, on a envie de dire stop. Pouvons nous, à un moment avoir un début de résolution d'au moins l'une d'entre elles.
La vraisemblance n'étant pas, en plus, la préoccupation de l'auteur, on passe du coq à l'âne, y compris dans les émotions des personnages, qui en deviennent totalement peu crédibles.
Et les révélations finales sont soient décevantes (on en devine les plus importantes), soient abracadabrantesques (comme dirait JC).
Bref, après une accroche prometteuse, j'ai eu beaucoup de mal à aller jusqu'au bout. Je l'ai fait car, malgré la longueur, c'est très facile à lire.

En achetant ce livre juste avant le confinement, je pensais vraiment qu'il me plairait. le titre et le 4ème de couverture m'attirait. Malheureusement j'ai vite déchanté. Les plus de 600 pages ne me faisait pas peur. Mais au final j'ai mis presque une semaine à le terminer et j'ai sauté beaucoup de pages pendant les "cours d'histoire" qui ne faisait pas avancer l'histoire. Et comparer ce livre au Da Vinci Code est osé car à côté ce dernier est un chef d'oeuvre. Je ne suis pas sur de lire les autres aventures de Baker si elles sont publiées un jour. Je ne me suis même pas attaché au personnage.

N'est pas Da Vinvi Code qui veut ! Et là, malgré la promesse de la 4eme de couverture, on en est loin. Pourtant tout y est. Un thriller ésotérique avec des messages codés teinté d'une pointe de fantastique. Une bible disparue, un sabre mystérieux, Dracula, une organisation secrète, des morts semés sur le trajet de notre professeur, un policier haut en couleur. Mais voilà, par moment, j'ai eu l'impression de me trouver sur les bancs de la fac à écouter un cours d'histoire, où même mieux, de me retrouver dans une conférence du professeur Charles Baker.
Pourtant j'ai plongé avec bonheur dans cette lecture car j'aime ce genre de récit où j'apprends des moments d'histoire que je n'ai pas vu lors de mes études. Et puis, Dracula est très peu utilisé dans les écrits, alors découvrir ses origines à quelque chose de palpitant. C'était palpitant au début mais petit à petit, je me suis lassée. L'action passe au second plan, disparait même complètement. J'ai passé plus de temps à refaire la chronologie historique qu'à chercher la bible disparue. C'est bien, mais à forte dose, j'ai frôlé l'indigestion. Trop technique, trop d'époque avec son lot de rois, de guerre, de complot. Au bout d'un moment, je ne savais même plus à quelle époque le récit faisait référence. Même Kafka est cité mais je n'ai toujours pas compris ce qu'il venait faire dans le récit. Et puis d'un seul coup, me revoilà au présent, en plein espionnage avec une organisation secrète qui veut prendre le contrôle du monde. Au bout d'un moment, j'ai même lâchée prise dans la recherche de la bible et du sabre car je ne comprenais même plus à quoi cela faisait référence. Et puis, après des pages et des pages de récit historique, la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. D'un seul coup, tout prend fin. Et voilà notre professeur sauvé et chef du monde.
J'avoue, par moment, j'ai lu en diagonale pour abréger mes souffrances. Je garde quand même un bon moment de découverte de la vie de Vlad Tepes, le personnage qui devint, au fils des écrits historiques, Dracula.
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Fan de chasses au trésor, de codes secrets et de récits historiques, je ne pouvais qu'apprécier ma lecture, un livre qui provient d'une expérience Kube. Tous les éléments étaient réunis : un personnage principal érudit et féru de mystères, un sujet gravitant autour de Dracula, un objet perdu... Oui, sauf que non, ce fut un flop total. Retour sur le pourquoi du comment.

Charles Baker, professeur d'histoire assez connu dans le monde, n'est pas à Sighisoara par hasard. Il recherche un célèbre sabre ayant appartenu à Dracula. C'est une quête à laquelle tenait énormément son grand-père, disparu depuis quelques années, et à laquelle Charles a décidé de se consacrer. Il ne s'attendait seulement pas à trouver des cadavres sur son chemin. Rapidement, il va être obligé de fuir pour échapper aux forces de l'ordre. Les indices laissés sur sa route vont le mener à Prague puis à Londres, où il ira de découvertes en découvertes et où Gutemberg et sa bible viendront ajouter au mystère du sabre.

J'ai trouvé l'histoire beaucoup trop longue, et laborieuse. Il y avait de grands passages de conversation entre Baker et Christa, par exemple, dans un train, puis ensuite dans un manoir avec un personnage qui débarque d'on ne sait trop où. Ca ressemblait beaucoup plus à un livre d'histoire didactique qu'à un roman ésotérique, à vrai dire, et c'est pourquoi j'ai très vite décroché. Même les révélations finales n'ont pas réussi à me distraire. de plus, le personnage de Charles est horripilant : dandy assez arrogant, qui aime beaucoup trop les cigares et le bon whisky (combien de fois dans l'histoire on a cette scène...), qui ne descend que dans les hôtels les plus luxueux,... Bref, il ne m'a pas du tout plu. Quant au style, ma foi c'est didactique, l'auteur n'a pas vraiment ambition de distraire le lecteur mais plutôt de lui conter en long, en large et en travers, toute l'histoire de Vlad Tepes !

Je n'ai décidément pas trouvé dans ce livre le plaisir que j'ai d'ordinaire à lire un livre ésotérique, à me plonger dans des énigmes et surtout à découvrir des secrets sur des grands moment de l'Histoire, ou sur de grands personnages. Je me suis ennuyée et j'ai peiné à finir. Dommage !