La surenchère technologique en matière de "véhicules propres" sert surtout à renouveler le parc automobile et à accroître la marchandisation du déplacement. Cet imaginaire purement techniciste fait oublier à quel point c'est à la fois d'un imaginaire et d'un système de vie fondés sur la surmobilité dont il faut sortir. (p. 222)
Le constat s'impose d'une accélération dans la "grande accélération" en cours depuis la seconde moitié du XXè siècle. Le moitié du CO2 émis depuis plus de deux cents ans l'a été après le premier rapport du GIEC (1990), ... et ce malgré les améliorations technologiques considérables et la mise en œuvre de politiques se disant soucieuses d'environnement. (p.25)