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Critique de cedratier


« La négresse muette » : Michel Bernard (10/18, 315p)
Commencer l'année par une roman érotique réputé «grand classique du genre» n'est pas forcément ce qui peut arriver de pire, a fortiori quand le roman est salué par Bélinda Cannone dans « L'Ecriture du désir »… Je suis pourtant resté assez perplexe. L'histoire se passe dans une sorte de lupanar, où les protagonistes, insatiables, en particulier les femmes, sont toutes et tous plus avides de plaisirs effrénés. Mais cette histoire est compliquée, touffue, avec de larges parts d'onirisme, voire de mirages qui en rendent les méandres assez tortueux. Il n'y a par ailleurs que très peu de tensions préalables aux désirs, ceux-ci se concrétisent l'un suivant l'autre dans une immédiateté sans surprise, et dans toutes les configurations possibles. Bref, je suis sans doute passé à côté, j'ai eu bien du mal à me sentir « concerné », ou même réellement troublé, malgré une belle écriture particulièrement soignée, de facture très classique.
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