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Critique de cloceline


La cabane en rondin, à flanc de montagne enneigé, ça vous fait envie? Et bien… peut être un peu moins après avoir lu 7 jours pour survivre…

Avec une plume efficace Nathalie Bernard plante le décor et les personnages, illustré encore une fois de manière magnifique par Tom Haugomat
Le commandant – Lieutenant Valérie Lavigne donne toute sa vie à son travail: retrouver des enfants perdus, disparus. Ainsi lorsque c'est au tour de Nita, une jeune amérindienne de 13 ans d'être kidnappée, Valérie va tout mettre en place pour la retrouver.

L'adolescence de Nita est un peu complexe avec un père autochtone en taule et une mère qui se tue au travail pour subvenir à leurs besoins. issue d'un mariage mixte, Nita est tiraillée, cherche sa place. Mais tout bascule un matin, lorsqu'elle est enlevée et séquestrée dans une cabane plus que rustique. La foret canadienne enneigée devient un piège qu'il va falloir déjouer pour survivre;

Valérie Lavigne et son coéquipier le savent: une course contre la montre a commencé: 7 jours exactement pour survivre…

Mon avis:

Le livre se divise en 7 jours. 7 jours où Nita tire des leçons pour sa (sur)vie. le roman est rythmé et alterne les voix de Nita et de Valérie Lavigne. Après avoir découvert Keep Hope ( oui, j'ai commencé la série dans le désordre, mais ce n'est pas très grave, les histoires sont indépendantes), c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé l'univers québécois de Nathalie Bernard. En plus du rythme et du style, ce qui me plaît, c'est qu'il y a une dimension socio politique: la cause amérindienne au Canada. En effet dans ce livre, on apprend que les enlèvements d'enfant autochtone sont moins bien traité que ceux des petits canadiens… ça laisse perplexe, non?
Lien : https://lesvoyagesinterieurs..
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