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Citations sur Sept jours pour survivre (21)

Chaque année, il y avait des morts à cause des attaques d’ours noirs. Chaque année, elle voyait dans les journaux des noms de gens, accompagnés de leurs photos souvent souriantes qui, en l’espace d’une promenade, n’existaient plus.
En l’espace d’une promenade…

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Pour commencer, elle devait réparer au maximum sa première maison : son corps. C'était ce que la psy avait dit à Rébécca, sa meilleure amie, pendant son anorexie : "Ton corps est ta maison, si tu ne la consolides pas elle va bientôt s'effondrer…"

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Le joggeur était en avance. Il fumait une cigarette en les attendant au bord du chemin Remembrance, une route qui longeait le parc. Marrant comme on peut être sportif et complètement indifférent à la pollution, y compris celle qu'on s'inflige à soi-même...
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Bizarrement, la première chose à laquelle Nita pensa en se réveillant fut : ma mère a dû m'attendre longtemps, les bougies ont fondu et recouvert le gâteau de cire, il doit être immangeable... Ensuite, elle sentit le froid sur son visage.
Un froid sec et mordant.
Son corps lui était au chaud. Elle reconnaissait le contact de son pull noir et de son jean et devinait le poids d’une couverture.
Ou suis-je ?
Elle serra ses paupières de toutes ses forces. Tant qu’elle n’ouvrirait pas les yeux, tout ça pouvait encore n’être qu’un cauchemar, juste un sale cauchemar comme ceux qui la réveillaient en nage au milieu de la nuit. Ces nuits-là, elle faisait la morte pour se rendre invisible, à l’instar de certains animaux sans défense. Elle se tenait immobile dans le noir, tentait de disparaitre jusqu’à ce que les spectres qu’elle avait imaginés s’en aillent, lassés de cette chair inanimée. Lorsqu’elle était bien certaine qu’ils étaient partis, elle tendait rapidement un bras en direction de la lampe, attrapait l’interrupteur et, dans la lumière jaune, elle redécouvrait sa chambre inchangée. Ses murs tapissés de gris, ses photos encadrées, ses peluches remisées en haut de la bibliothèque, son bureau couvert de boites de biscuits entamés et le silence de la nuit qui recouvrait tout.
Mais cette fois-ci il ne s’agissait pas d’un mauvais rêve. Tout venait de lui revenir en bloc : la sensation brutale de devenir la « chose » de quelqu’un, d'être trimballée comme un objet, de ne plus s’appartenir, l’air froid qui lui piquait le visage, la sécheresse de sa bouche et cette douleur lancinante sur le côté droit du crâne lui racontaient qu’elle se trouvait ailleurs, dans un endroit inconnu et glacé.
On l’avait transportée.
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"Merci là-haut".
Quand les choses se terminaient bien pour elle, elle disait souvent ça "avant", sans trop savoir à qui elle s'adressait... Sans pratiquer aucune religion particulière, elle avait toujours pensé que l'univers pouvait nous aider ou nous pénaliser en fonction des choix et des énergies qu'on lui balançait. En gros, les énergies agissaient comme des boomerangs. Si on en envoyait des bonnes, la plupart du temps des bonnes revenaient, et si on en envoyait des mauvaises...
p. 170-171
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Si sa vie n'avait pas été cette vie-là, elle aurait bien loué une de ces cabanes dans les arbres que vantaient les panneaux publicitaires sur la route du mont Tremblant. Écouter les oiseaux, regarder les nuages passer, cuisiner, lire... Quand on prenait le temps d'y réfléchir deux minutes, qu'est-ce que l'existence pouvait proposer de meilleur ?
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Nita poussa la porte derrière elle et chercha tout de suite un moyen de la bloquer. Après un rapide coup d’œil sur ce que contenait la pièce, elle saisit la chaise et la cala derrière le loquet. C’était une protection dérisoire, mais il y avait plus urgent.
Ne pas mourir de froid.

Page 79
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Si la vie était un jeu, la seule règle serait de survivre.
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Pour survivre, elle pensa que le mieux à faire était de se forcer à sortir, s'extirper à tout prix de ce demi-caveau...oui au lieu de gâcher une allumette et de risquer une nouvelle fois que le feu ne s'éteigne pendant son absence, il est préférable d'explorer les alentours tant qu'il faisait jour.
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Sans pratiquer aucune religion particulière, elle avait toujours pensé que l'univers pouvait nous aider ou nous pénaliser en fonction des choix et des énergies qu'on lui balançait.
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