Citations sur Provocation policière (8)
« Il est vingt-deux heures quarante-cinq, l’heure d’agir. Cela faisait une heure environ que personne n’était passé au-dehors et je trépignais d’impatience. Je ne pouvais plus attendre. Une fois arrivée à la voiture, j’avais préparé le corps qui sentait déjà la mort à plusieurs mètres, glissant chaque morceau sur un crochet de boucher, lui-même glissé sur une chaîne suffisamment solide pour être suspendue. À proximité de la voiture, j’avais attaché cette dernière à deux arbres, avant de reculer pour contempler mon chef-d’œuvre. »
« Il est environ trois heures du matin et les rues de cette partie de Londres sont désertes. À cet instant, je savais que je devais faire silence, car elle ne devait pas me trouver... pas encore. J’aime son acharnement à me mettre la main dessus, de même que son corps sous l’uniforme sombre et ses longs cheveux blonds serrés en chignon sous le képi... à tel point que je perds le contrôle lorsqu’elle apparaît dans mon sillage. Elle est femme tout comme moi et pourtant... aucun homme n’est à la hauteur de ce qu’elle pourrait m’offrir si elle consentait à accepter mes avances. Je nous ai déjà imaginées... »
J'aurais tellement voulu partager mes victoires avec d'autres personnes. Malheureusement, les gens ne me comprennent pas. Ils ne m'ont d'ailleurs jamais comprise. Déjà quand je travaillais dans la police, personne ne pouvait comprendre ce que je ressentais. Enfin, personne sauf elle. Je me rappelle que lorsqu'elle est arrivée au commissariat, elle m'a tout de suite parlé et comprise. Elle a bien entendu cherché à me raisonner, mais je sais qu'elle ne l'a fait que parce que les autres l'y ont poussée. Elle m'a guidée et puis, j'ai été renvoyée. Pauvre type! Il m'a virée pour « perturbations psychologiques ».
Je n'aime pas être intime avec mes proies, car cela leur donne un petit côté humain que je déteste. Sans attendre, je l'ai plaquée contre le mur et je l'ai embrassée, sans lui laisser le temps de poser plus de questions. Fougueusement, avec la langue bien enfoncée dans sa bouche. Mes mains retenaient ses bras, tandis qu'elle commençait à se débattre. Mais elle se calma rapidement, avant de répondre à mes baisers.
Sa jupe noire et son chemisier blanc me poussaient à la fantaisie, mais je devais rester calme pour préparer le terrain et ne laisser aucune trace de mon passage. La chanson s'acheva et une autre commença à sa suite, accompagnée des cris de joie de la foule en mouvement devant nous. Je la regardais avec envie, tandis que la gêne montait en elle. Je lui plaisais, cela se sentait.
Une courte robe noire moulante était suspendue sur la garde-robe, accompagnée de talons hauts assortis. Sous la douche, comme à chaque fois, je n'avais pu m'empêcher de l'imaginer, les mains glissant sur moi avec douceur, les lèvres enflammées mêlées aux miennes. Je devais me ressaisir au plus vite, car il était inconcevable que je perde mes moyens. Pas maintenant. Il fallait d'abord qu'elle en vienne à ne plus penser qu'à moi, qu'elle n'aspire à rien d'autre qu'à me mettre la main dessus. Et pour cela, j'avais un plan... infaillible.
Une fille en jupe courte et talons hauts qui frétille, cela fait toujours mordre le poisson.
Elle est femme tout comme moi et pourtant... aucun homme n'est à la hauteur de ce qu'elle pourrait m'offrir si elle consentait à accepter mes avances. Je nous ai déjà imaginées... elle, ma prisonnière, abandonnée à mon être tout entier, nues toutes les deux et poussées l'une vers l'autre par une pulsion bestiale incontrôlable.