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Sa vie ressemble, non pas à une fable, mais à dix romans fabuleux. L'homme qui allait donner sa première chance à cette môme de la mistoufle est un dandy, propriétaire d'un des cabarets les plus chics de Paris. C'était en 1935, Piaf s'appelait encore Edith Gassion, elle avait à peine vingt ans et chantait dans les rues et les bars depuis déjà une dizaine d'années. L'idée d'aller chanter dans un quartier chic ne lui était pas éncore venue mais la première fois, avenue Mac- Mahon, fut la bonne. Louis Leplée, qui passait par là chaque jour, remarqua l'attroupement dont émergeait, d'une voix chargée d'émotion, C'est nous les paumés, les purées de paumés... Lorsqu'il découvre de quel gosier sort cette voix extraordinaire, il est complètement fasciné. Un choc comparable à un coup de foudre. C'est dit ! elle chantera dans son cabaret, le Gerny's, et dans cette tenue de mendigote puisqu'elle n'en n'a pas d'autre. le miracle se reproduit devant le public le plus blasé du Tout-Paris... Avant le tonnerre d'applaudis- sements, un homme se lève et dit : Elle en a plein le ventre, la môme, c'est Maurice Chevalier.
Bouleversante et bouleversée, la vie d'Edith Piaf ressemble à ses chansons et on oublie trop souvent de dire qu'elle fut parfois l'auteur inspiré des inoubliables : La Vie en rose, Les Amants, C'est d'la faute à tes yeux, L'Hymne à l'amour, et qu'Yves Montand lui doit Mais qu 'est-ce que j'ai et Elle a..., qui firent partie du répertoi- re de sa popularité et de sa consécration. La vie d'Edith Piaf est un extraordinaire puzzle où le sublime côtoie le misérable. La postérité ne retiendra d'elle que la meilleure part. Et Maurice Chevalier avait raison de dire qu'el- le était un cas unique, petit phénomène à tripes d'acier. Minuscule splendeur professionnelle... Dont la flamme intérieure rayonne encore et partout, dans le monde entier !
Critique de dido600
Sa vie ressemble, non pas à une fable, mais à dix romans fabuleux. L'homme qui allait donner sa première chance à cette môme de la mistoufle est un dandy, propriétaire d'un des cabarets les plus chics de Paris. C'était en 1935, Piaf s'appelait encore Edith Gassion, elle avait à peine vingt ans et chantait dans les rues et les bars depuis déjà une dizaine d'années. L'idée d'aller chanter dans un quartier chic ne lui était pas éncore venue mais la première fois, avenue Mac- Mahon, fut la bonne. Louis Leplée, qui passait par là chaque jour, remarqua l'attroupement dont émergeait, d'une voix chargée d'émotion, C'est nous les paumés, les purées de paumés... Lorsqu'il découvre de quel gosier sort cette voix extraordinaire, il est complètement fasciné. Un choc comparable à un coup de foudre. C'est dit ! elle chantera dans son cabaret, le Gerny's, et dans cette tenue de mendigote puisqu'elle n'en n'a pas d'autre. le miracle se reproduit devant le public le plus blasé du Tout-Paris... Avant le tonnerre d'applaudis- sements, un homme se lève et dit : Elle en a plein le ventre, la môme, c'est Maurice Chevalier.
Bouleversante et bouleversée, la vie d'Edith Piaf ressemble à ses chansons et on oublie trop souvent de dire qu'elle fut parfois l'auteur inspiré des inoubliables : La Vie en rose, Les Amants, C'est d'la faute à tes yeux, L'Hymne à l'amour, et qu'Yves Montand lui doit Mais qu 'est-ce que j'ai et Elle a..., qui firent partie du répertoi- re de sa popularité et de sa consécration. La vie d'Edith Piaf est un extraordinaire puzzle où le sublime côtoie le misérable. La postérité ne retiendra d'elle que la meilleure part. Et Maurice Chevalier avait raison de dire qu'el- le était un cas unique, petit phénomène à tripes d'acier. Minuscule splendeur professionnelle... Dont la flamme intérieure rayonne encore et partout, dans le monde entier !
