J’étais un poète. Oui, mais un poète perdu. J’avais si ardemment désiré cette souffrance inspiratrice, que je me trouvais pris à mon propre piège.
Les Doors… Les portes de la perception… C’était une référence directe à William Blake : « Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l’homme telle qu’elle est, infime. » On avait la prétention de tout savoir et d’incarner l’Amérique nouvelle. On voulait tout foutre en l’air et inventer un monde nouveau.
« Un ami est celui qui vous laisse l’entière liberté d’être vous- même. »
"Je voulais ressembler aux poètes maudits français... Baudelaire, Rimbaud, Verlaine ou encore poursuivre l'oeuvre des surréalistes. L'écriture automatique, c'était ça mon truc." (p. 85)
"J'ai toujours dit que je n'étais qu'un pitre... mais un pitre de qualité."(p. 40)
En réalité, j’étais perdu. Je voulais fuir, loin. Très loin. J’aurais voulu passer mes jours à boire, à lire, et à exploser la tête des puritains à coups de pompe ! Alors que je devenais homme, l’alcool devenait mon meilleur ami… Ma muse.
On avait la prétention de tout savoir et d'incarner l'Amérique nouvelle. On voulait tout foutre en l'air et inventer un monde nouveau.
Je voulais ressembler aux poètes maudits français... Baudelaire, Rimbaud, Verlaine ou encore poursuivre l'oeuvre des surréalistes.
J’étais un poète. Oui, mais un poète perdu
Ces années furent sans doute les plus belles de ma putain de vie. Je buvais, mais pas trop. Je baisais… Du moins, j’essayais.