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4,19

sur 358 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ingrid Betancourt, on aime ou on déteste. Mais ici, comment ne pas s'émouvoir du sort réservé à une femme, par ses ravisseurs. Une femme qui aurait peut être pu devenir Présidente de la Colombie. Comment peut on resister à un tel traitement et s'en sortir indemne ensuite. Histoire très centrée sur Ingrid Betancourt, un peu moins sur ces "camarades" de détention. Dommage, mais il s'agit d'une oeuvre interessante et instructive.
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Lorsque je lisais se livre, il me semblait entendre la voix particulière d'Ingrid Betancourt dans le creux de l'oreille. Je tournais les pages, une à une, conservant un léger frisson et une soif inextinguible. Je voulais savoir comment ce groupe d'individu a bien pu pour traverser ce calvaire. C'est une preuve de la ténacité et de la résilience de Mme. Betancourt. Première biographie, je suis réellement charmé par la plume de l'auteure.
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Cet ouvrage nous emmène en Colombie, où Ingrid Betancourt raconte sa captivité et ses relations avec les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) qui la détiennent et les autres détenus. On découvre les motivations premières des FARC puis leur changement de cap.
Le récit ne manque pas de rythme et se lit comme un roman, avec une dimension toute particulière puisqu' il s'agit ici d'un témoignage. Bien qu'écrit avec retenue, on devine ce qui n'est pas dit.
Nous pénétrons dans la jungle, où combattants et prisonniers n'arrêtent pas de se déplacer, où Ingrid B. résiste à l'asservissement et tente plusieurs fois de s'évader, et en même temps au coeur des relations humaines où chacun découvre une autre facette de sa personnalité étant donné les conditions terribles de détention mais où l'entraide permet également de tenir. Plaidoyer du courage, de l'espoir, ce livre ne laisse pas indifférent.
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Je n'avais pas envie de lire ce livre au début car j'avais peur de me retrouver dans la position du voyeur. Puis, j'ai lu de très bonnes critiques alors je n'étais dit que j'y jetterai un coup d'oeil, mais le coup d'oeil a duré 600 pages.
Ingrid Betancourt y raconte ses 6 années et demi de captivité avec beaucoup de sobriété et de talent (elle écrit très bien).
Un livre passionnant.
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Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, il y a une chose que l'on ne peut nier : ce qui est arrivé à Ingrid Bétancourt fût une terrible épreuve.

Dans ce livre témoignage, elle nous raconte ce qu'elle a vécu et ressenti pendants ses si longues années de captivité au sein des FARC, 6 ans et demi tout de même!!

Alors certes on connaît le dénouement heureux de son histoire mais cela n'ôte en rien son intérêt à la lecture de ce récit émouvant, parfois dur mais tellement captivant.


Lien : http://www.tigrou4145.over-b..
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Ingrid Betancourt nous livre ici le récit de sept ans de captivité aux mains des FARC, au coeur d'une jungle hostile, où la violence est le principal mode de communication. Je n'avais pas forcément une bonne image d'Ingrid Betancourt, influencée - consciemment ou non - par les échos de certains de ses anciens compagnons d'infortune, qui dressaient d'elle le portrait d'une femme irascible, individualiste. Ce récit rééquilibre les choses. Il en faut du courage pour subir ce qu'elle a subit. Alors bien sûr on peut se dire, concernant ses relations aux autres prisonniers, que c'est une version contre l'autre, chacun étant tenté de se donner le beau rôle. Mais les faits, eux, ne mentent pas. Cinq fois évadée, cinq fois reprise, il en faut du courage pour préparer la fuite, pour oser se lancer, pour courir droit devant, pour risquer sa vie et pour supporter les inévitables conséquences de ces tentatives, parmi lesquelles vivre attachée à un arbre, une chaine autour du cou. Les faits ne mentent pas sur la résilience, le courage, la ténacité. Il faut un sacré caractère pour surmonter une telle situation sur une si longue durée. Impressionnant.
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J'ai eu envie de lire ce livre parce qu'étant d'une génération différente, je n'avais pas vraiment suivi son histoire mais uniquement la fin, sa libération et , ce qui m'avait marqué à l'époque, la mise en avant par les médias du fait qu'elle tourne complètement le dos à son mari le jour de sa libération.

Le libre explique en partie ( et donne sa version à elle des faits) son attitude ce jour-là mais aussi tout l'avant ce fameux jour.

J'ai lu le début (jusqu'à la moitié plus ou moins) sans savoir détacher les yeux du livre, prenant chaque pause, chaque instant pour livre quelque lignes.

Ensuite j'ai été beaucoup moins passionnée pour des raisons philosophiques mais aussi parce que je n'adhérais pas à son attitude.

JE vous encourage tout de même à le lire, ça donne une belle idée du calvaire d'un otage parmi tant d'autres.

Bonne lecture!
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Etonnant et poignant temoignage de resistance, a travers une dissociation entre le corps et l'esprit. Malgre ses faiblesses, Ingrid Bettencourt apparait comme un etre pensant superieur, qui a fait l'experience de l'essence meme de ce qu'est un etre humain, que la dignite caracterise plus que tout.
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J'ai lu le livre comme on lit un livre d'aventures. Il se dévore plus qu'il ne se lit. Même si la fin est connue, le lecteur a du mal à lâcher la lecture. le livre est très bien écrit je l'ai parcouru sans rencontrer de longueur. C est un récit qui vous fait voyager en Colombie au travers de sa géographie, sa flore et sa faune. Il offre aussi une réflexion sur les relations humaines dans des conditions de détention extrêmes, faites de calculs et de générosité. La question qui demeure après sa lecture est comment les otages ont ils pu survivre après tant d'épreuves?
Je recommande sans lecture sans réserves.
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Vues de loin, les choses paraissent simples : pour faire pression sur le gouvernement, la guérilla colombienne (les FARC) prend des otages qui constituent une monnaie d'échange et un capital en vue de négociations. Et Ingrid Betancourt, enlevée durant sa campagne à la présidence de la République, est une belle prise. Pourtant, la mise en oeuvre concrète de ce projet politico-mafieux se révèle d'une insondable complexité, car il faut héberger, nourrir et garder ces otages, comme un cheptel. Une micro-société se constitue et la confrontation quotidienne entre les gardiens et les "retenus", qui doit être temporaire mais dure de plus en plus longtemps, va mettre à nu les aspects les plus sombres de chacun. Et c'est ce qui fait l'intérêt du récit d'Ingrid Betancourt, qui n'est ni ennuyeux ni redondant.
La précarité est permanente, on ne compte plus les déménagements décidés dans l'instant pour fuir les raids de l'armée régulière. Il faut se cacher sous le couvert de la forêt et la parcourir à marche forcée dans des conditions souvent dantesques. Rien ne dure longtemps, sauf la perversité des relations et les conditions de vie des otages, mal nourris, mal soignés, entassés et réduits à dormir dans une "caleta" (un lit de planches couvert d'une moustiquaire et d'une feuille de plastique contre la pluie).
Au fil des pages, Ingrid dissèque cette société radicalement asymétrique, entre les maîtres des fusils et leurs otages, qui met chacun devant ses contradictions :
- Affichant leurs valeurs humaines révolutionnaires et devant prendre soin de leur cheptel humain, les guérilleros sombrent pourtant dans leurs pulsions sadiques contre ces ennemis de classe, ils s'ingénient à les priver du moindre plaisir, ne serait-ce qu'une discussion amicale ou une nage dans la rivière, quand ils ne les enchaînent pas pour punir leur envie d'évasion.
- Les otages veulent rester dignes mais ne sont pas des surhommes, ils se déchirent dans un brutal égoïsme de survie, pour préserver une parcelle d'intimité et de territoire personnel. le moindre avantage obtenu par un autre, une portion de nourriture un peu plus grosse ou un meilleur point d'attache d'un hamac, peut déclencher des rancoeurs tenaces. Et certains vont jusqu'à la délation pour obtenir des faveurs. de quoi expliquer les divergences et les polémiques qui ont suivi ce livre et ceux de ses codétenus qui ont aussi raconté leur détention.
Sous un tel régime, la déchéance physique de chacun est évidente, mais faute de miroir, on ne peut voir la sienne que dans le regard des autres. le sujet est abordé avec pudeur et parfois humour, quand Ingrid réussit à obtenir des barres de gymnastique en pleine jungle.
Car malgré tout, des moments de grâce peuvent soudain advenir : une fugace complicité féminine avec une guérilléra qui a l'âge de sa fille, l'amitié d'un codétenu, un paysage idyllique lors d'une pause dans une marche, une épaule robuste qui porte le sac, une bible ou un dictionnaire surgis on ne sait d'où, un gâteau d'anniversaire préparé ensemble ou un atelier de tissage.
En toute fin, quand approche la libération (connue d'avance et qu'on espère comme Ingrid depuis le début du récit), on est encore "cueilli" par son déroulement, aussi improbable qu'un scénario de film étatsunien à gros budget ! Merci "doctora Ingrid" pour cette plongée sans fard dans les replis de l'âme humaine et bravo pour votre résilience et votre talent littéraire.
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