L'odeur du thym et de la térébenthine, la fraicheur de la pierre et le crissement des coquilles sous les pas lourds de Cézanne arpentant les collines aixoises, la lumière, le goût des aromates et celui du sang. Les sens sont exacerbés à chaque page de ce roman qui se lit d'une traite, comme une longue gorgée de café au réveil.
Ces trois jours dans la vie de
Paul Cézanne m'ont fait découvrir la plume de
Mika Biermann, vivante, drôle, sensible et brute à la fois. Ce livre est un petit bijou de style, où le sordide se mêle à la beauté, l'empathie à la brutalité, la couleur à l'obscurité, qui enchante et ne donne qu'une envie : lire tout le reste de l'oeuvre de cet auteur atypique.
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