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Critique de Loulouread
Anais Nin, née en 1903, est une autrice qui m'a toujours fascinée, sans connaître son oeuvre parfaitement.
Sa relation avec Henry Miller et June sa femme , ainsi que sa personnalité fascinante et sa sexualité ouverte pour l'époque, ont fait d'elle une femme hors norme.
Le roman graphique illustré et scénarisé par Léonie Bischoff, qui a reçu le prix du public au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, a comblé plusieurs lacunes dans ma connaissance de cette écrivaine.
De grands pans de sa vie sont magnifiquement illustrés.
Ses incertitudes, son désir d'écriture et de reconnaissance, ses relations tumultueuses, sa recherche d'elle-même, tout y passe. Une époque est reconstituée sous son regard et pour notre plaisir, mis en valeur par des planches aux chromatiques lumineuses.
Une vie haute en couleur n'est pas toujours facile à résumer mais Léonie Bischoff y réussit à merveille. On perçoit les états d'âme, les questionnements jusqu'à l'ultime plongée dans la psychanalyse. Henry et June et Anaïs, un trio d'enfer!
« Plusieurs fois déracinée,
Anas Nin a grandi entre
deux continents, trois langues,
et peine à trouver sa place
dans une société qui relègue
les femmes aux seconds rôles.
Elle veut être écrivain,
et s'est inventé, depuis
l'enfance, une échappatoire:
son journal. Il est sa drogue,
son compagnon, son double,
celui qui lui permet d'explorer
la complexité de ses sentiments
et la richesse de sa sensualité. »
Sa relation avec Henry Miller et June sa femme , ainsi que sa personnalité fascinante et sa sexualité ouverte pour l'époque, ont fait d'elle une femme hors norme.
Le roman graphique illustré et scénarisé par Léonie Bischoff, qui a reçu le prix du public au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, a comblé plusieurs lacunes dans ma connaissance de cette écrivaine.
De grands pans de sa vie sont magnifiquement illustrés.
Ses incertitudes, son désir d'écriture et de reconnaissance, ses relations tumultueuses, sa recherche d'elle-même, tout y passe. Une époque est reconstituée sous son regard et pour notre plaisir, mis en valeur par des planches aux chromatiques lumineuses.
Une vie haute en couleur n'est pas toujours facile à résumer mais Léonie Bischoff y réussit à merveille. On perçoit les états d'âme, les questionnements jusqu'à l'ultime plongée dans la psychanalyse. Henry et June et Anaïs, un trio d'enfer!
« Plusieurs fois déracinée,
Anas Nin a grandi entre
deux continents, trois langues,
et peine à trouver sa place
dans une société qui relègue
les femmes aux seconds rôles.
Elle veut être écrivain,
et s'est inventé, depuis
l'enfance, une échappatoire:
son journal. Il est sa drogue,
son compagnon, son double,
celui qui lui permet d'explorer
la complexité de ses sentiments
et la richesse de sa sensualité. »
