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Critique de paperborn


Il était une fois, un prince d'une beauté féerique était endormi depuis des siècles dans un cercueil de cristal, au coeur de la forêt. Hazel et son frère vivaient plus ou moins paisiblement dans le petit village juste à côté, Fairfold, où les habitants prenaient garde de ne pas irriter leurs voisins venus d'un autre monde. Mais ce que la légende du prince endormi ne disait pas, c'est que le jour où il se réveillera, le chaos se déchaînera sur Fairfold.


Holly Black est une auteure dont j'ai énormément entendu parler, surtout dernièrement pour son livre The Cruel Prince. Elle est surtout connue pour ses sagas sur les êtres féeriques, mais je n'avais encore lu d'elle que Magisterium, qu'elle écrit en collaboration avec Cassandra Clare, elle-même mon auteure préférée. Je n'ai jamais lu que des avis positifs sur ses bouquins, et c'est donc pour cela que même si je n'avais jamais entendu parlé de The Darkest Part of the Forest, lorsque j'ai vu la version numérique à un prix dérisoire, je n'ai pas hésité une seule seconde.

Le plus gros problème avec The Darkest Part of the Forest est le point par lequel je vais commencer : ce livre était trop court. Il y avait clairement le potentiel pour une histoire un peu plus longue, car elle n'était en aucun cas ennuyeuse, et surtout, j'aurais aimé que les personnages soient plus approfondis et que je puisse passer plus de temps avec eux. Hazel, Ben, Severin et les autres étaient très intéressant, mais je ne leur ai pas trouvé assez de reliefs pour m'y attacher vraiment, car l'auteure ne s'est pas laissée assez de temps pour les travailler. C'est donc très dommage, de mon point de vue.

L'histoire était très intéressante. Il y a des inspirations très explicite puisées dans les contes les plus connus, comme on s'en rend déjà compte à la lecture du résumé, mais aussi d'autres plus obscures. le folklore a une très grande part dans ce récit, ce que j'ai vraiment apprécié, car je n'ai vu le thème des fées traitées de cette manière que dans les Chroniques des Chasseurs d'Ombre de Cassandra Clare, et approfondir ma culture de ce côté-là était en partie ce que je recherchais en ouvrant ce livre.

Une autre chose que je souhaitais en commencant The Darkest Part of the Forest était de découvrir un peu mieux la plume d'Holly Black, en dehors de ses livres écrits à quatre mains, et je n'ai pas été déçue. J'ai beaucoup aimé son style, bien qu'il ne soit pas très spécialement remarquable, et encore une fois, que ce soit pour l'addictivité, la simplicité toute en poésie et tout le reste, je ne peux m'empêcher de faire le rapprochement avec Cassandra Clare. Je pense que tout lecteur appréciant The Mortal Instruments trouvera également son bonheur en lisant un livre d'Holly Black, comme je l'ai fais moi-même.

Enfin, j'ai apprécié que la romance, bien que bien développée et pas niaise, soit mise légèrement sur le côté au profit d'un peu d'action. Malheureusement, pour cette dernière, il n'y en avait pas assez à mon goût, mais je m'en suis satisfaite. Je n'ai pas trouvé qu'il y avait une apothéose, une espèce de bouquet final, comme on pourrait pourtant s'y attendre quand il s'agit d'un one-shot.

En conclusion, The Darkest Part of the Forest a été pour moi une très bonne lecture, avec des personnages sympathiques bien que manquant de reliefs à cause de la brièveté du livre, et un folklore développé et très intéressant. Je le recommande pour les fans de Cassandra Clare, surtout si vous appréciez sa vision du Petit Peuple. J'ai très hâte de lire The Cruel Prince lorsque je l'aurais enfin entre les mains !
Lien : https://entreleslivresx.blog..
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