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Citations sur Les poèmes de la lumière (12)

“C-un zâmbet îndrăzneţ privesc în mine
şi inima
mi-o prind de mână. Tremurând
îmi strâng comoara la ureche şi ascult.

Imi pare
că ţin în mâini o scoică,
în care
prelung şi neînţeles
răsună zvonul unei mări necunoscute.

O, voi ajunge, voi ajunge
vreodat’ pe malul acelei mări,
pe care azi
o simt,
dar nu o văd ?”
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“Pribeag cum sunt,
mă simt azi cel mai singuratic suflet,
şi străbătut de-avânt alerg, dar nu ştiu - unde.
Un singur rând mi-e rază şi putere:
o, stelelor nici voi n-aveţi
în drumul vostru nici o ţintă,
dar poate tocmai de aceea cuceriţi nemărginirea.”
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J’attends mon crépuscule
  
    
  
    

Voûte étoilée où nage mon regard –
et je sais qu’en mon âme aussi je porte
étoiles en myriades
et voies lactées,
merveilles des ténèbres.
Mais ne puis les voir,
j’ai tant de soleil en moi
que ne puis les voir.
j’attends que se couche mon jour
et que mon horizon ferme ses paupières,
j’attends mon crépuscule, nuit et douleur,
que s’enténèbre mon ciel tout entier
et qu’en moi se lèvent des étoiles,
mes étoiles,
que je n’ai encore
jamais vues.


/traduction Jean Poncet
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Pax magna
  
   
  
   
Ma belle aimée,
Qui sait pourquoi dans le matin brûlant des étés
il me semble être une goutte de divinité tombée sur terre
et je m’agenouille devant mon image comme devant une idole ?
Qui sait pourquoi je m’abîme dans un océan de lumière
comme une torche noie sa flamme dans l’ardeur du jour ?

Qui sait pourquoi dans la nuit profonde des hivers,
Quand le ciel s’éclaire de soleils lointains
Et la terre d’yeux de loups voraces
Une voix transperce les ténèbres et me crie
Qu’il n’est lieu plus accueillant au rire du diable
que mon cœur ?

De toute éternité
ennemis, Dieu et Satan
auraient-ils compris que chacun serait plus fort
s’ils se tendaient une main pacifique ? Ils ont fait leur paix
en moi : unis ils ont versé en mon âme
la foi, l’amour, le doute, le mensonge.

La lumière et le péché
en s’embrassant ont fraternisé en moi pour la première fois
depuis le commencement du monde, depuis que les anges
ont écrasé de leur haine le serpent aux écailles de tentation
depuis que le serpent aux yeux de poison s’est posté à l’affût
pour planter son venin dans le talon de la vérité.


/traduction Jean Poncet
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La source de la nuit
  
   
  
   
Ma belle aimée,
tes yeux sont si noirs que le soir
lorsque je pose ma tête sur tes genoux
ô, si profonds tes yeux
qu’ils semblent être la source
d’où s’écoule la nuit mystérieuse, sur les montagnes
vers les vallées, de par les plaines,
jusqu’à recouvrir la terre
d’un océan de ténèbres.
Si noirs tes yeux,
ma lumière.


/traduction Jean Poncet
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La lumière du paradis
  
   
  
   
La lumière du paradis

Au soleil je lance mon rire !
Je n’ai pas le cœur dans la caboche
ni la cervelle dans le cœur.
(…)
Le charme fleurirait-il si clair sur tes lèvres
Si tu n’étais travaillée
Toi, la Sainte,
Par la secrète volupté du péché ?
Comme un hérétique je songe et m’interroge :
De quelle source le paradis tient-il –
sa lumière ? – Moi, je le sais : c’est l’enfer qui l’éclaire
de ses flammes !


/traduction Jean Poncet
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Le Chêne

Clair, lointain, du
sein d'une tour
j'entends battre le cœur d'une cloche,
et dans ses doux échos
il semble que mes veines coulent
avec des gouttes de silence.

Chêne à la lisière de la forêt
pourquoi cette douce paix ailée
m'envahit-elle, me bat-elle
quand je me couche dans ton ombre
pendant que tu me caresses
avec tes feuilles espiègles ?

Oh, qui peut dire
Peut - être le temps viendra-t-il bientôt
où de ta malle
ils feront mon cercueil
et je sens maintenant la paix que
je goûterai entre ses planches :

je sens la paix tomber avec tes feuilles
dans mon âme - et, réduite
au silence avec chaque instant qui passe
J'écoute le bruit de mon cercueil qui
pousse régulièrement dans ton tronc,
chêne à la lisière de la forêt.
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Nous Et La Terre

Tant d'étoiles tombent ce soir.
Le mal de la nuit tient la Terre entre ses mains
et souffle des boules de flammes sur la Terre,
avec force, la brûlant.
Ce soir, alors que
tombent tant d' étoiles, ton jeune
corps de sorcière brûle dans mes bras
comme s'il était entre des flammes ardentes.

Dans la folie,
j'étends mes bras comme une fusée,
pour faire fondre la neige de tes épaules nues
et boire, consommer de faim,
ta force, ton sang, ton orgueil, ton printemps, tout.

A l'aube, comme le jour éclaire la nuit,
quand les cendres de la nuit sont parties, emportées
par le vent à l'ouest ;
à l'aube, nous souhaitons également être
juste des cendres, nous-mêmes - la Terre.
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Silence

Un silence si profond m'entoure, que je crois entendre des
rayons de lune frapper aux fenêtres.

Dans ma poitrine,
une voix étrange s'éveille
et une chanson joue en moi
un désir qui n'est pas le mien.

Ils disent que les ancêtres, morts avant l'heure,
avec du sang jeune encore dans les veines,
avec une grande passion dans leur sang,
avec le soleil encore brûlant dans leur sang
venu,
viennent continuer à vivre
en nous
leurs vies inachevées.

Un silence si profond m'entoure, que je crois entendre des
rayons de lune frapper aux fenêtres.

O, qui sait, mon âme, dans quel coffre tu chanteras
toi aussi, après des siècles,
dans les cordes molles du silence,
sur les harpes de l'obscurité - le désir noyé
et le plaisir de vivre déchiré ? Qui sait?
Qui sait?
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Liniste

Atâta linişte-i în jur de-mi pare că aud
**** se izbesc de geamuri razele de lună.

În piept
mi s-a trezit un glas străin
şi-un cântec cânta-n mine-un dor
ce nu-i al meu.

Se spune că strămoşii cari au murit fără de vreme,
cu sânge tânăr înca-n vine,
cu patimi mari în sânge,
cu soare viu în patimi,
vin,
vin sa-şi trăiasca mai departe
în noi
viaţa netrăita.

Atâta linişte-i în jur de-mi pare că aud
**** se izbesc de geamuri razele de lună.

O, cine ştie - suflete,-n ce piept îţi vei cânta
şi tu odată peste veacuri
pe coarde dulci de linişte,
pe harfă de-ntuneric - dorul sugrumat
şi frânta bucurie de viaţă? Cine ştie?
Cine ştie?
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