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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est ma deuxième dystopie lue ce mois et je me demande si je ne me lasse pas un peu de ce genre de romans car j'ai eu de la peine avec celle-ci. L'idée de départ fait froid dans le dos car elle est assez proche de certains éléments de notre monde actuel: les maladies sont transférées sur les criminels pour qu'ils subissent tous les maux des autres hommes pendant que eux, ils peuvent vivre tranquille leur vie.

Talia va découvrir par hasard l'envers du décor et se rendre compte que la vie chez les minorités ou ceux qui sont décrétés comme criminels est juste horrible. Déboussolée, elle prendre des décisions un peu inconsidérées et surprenantes, parfois mettant plus les gens en difficulté qu'en les aidant.

Si je me suis prise d'affection pour elle et pour les autres personnages, j'ai eu plus de peine avec l'histoire qui s'avère un peu convenue et facile alors que le thème méritait un autre traitement et un autre développement. du coup, je ressors un peu mitigée de cette lecture et un peu déçue car je m'attendais à une histoire plus construite et plus profonde.

En bref, si les personnages sont sympathiques, l'histoire manque de développement à mon goût. A vous de voir si vous voulez vous faire votre propre avis ou non.
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Cela fait maintenant quelques minutes que je suis bloquée face à mon clavier, ne sachant pas comment aborder ma chronique de Transférés. Si j'osais, je me contenterais de dire que c'est une déception et que je n'ai vraiment pas passé un bon moment avec ce roman, que malgré ses 263 pages j'ai pris un temps infini pour le lire et que j'ai eu envie de l'abandonner à peu près toutes les trente pages. Et quel dommage ! Avec un tel résumé je m'attendais à une vraie bonne histoire dystopique, originale, qui cassait un peu les codes convenus du genre. Et certes, l'idée sort des lieux communs que l'on retrouve habituellement dans les dystopies young adult, mais c'est bien la seule chose qui m'aura enthousiasmée durant ma lecture.




Dans un futur indéterminé, la menace de la maladie n'est plus à craindre pour les familles aisées : lorsque les premiers symptômes se font sentir, un simple transfert permet de se débarrasser d'un rhume ou d'une gastro. Nous rencontrons Talia, fille d'un sénateur en pleine campagne électorale, alors qu'elle-même se rend à l'hôpital pour subir un transfert. le système judiciaire en place permet ainsi de punir les criminels en leur administrant une maladie à la hauteur de leurs crimes, et Talia n'est pas choquée outre mesure devant le fait que son rhume serve de condamnation à un inconnu ayant commis un petit délit. Mais une fois l'opération terminée, Talia assistera à l'agression d'une petite fille et ne pourra s'empêcher d'intervenir. Elle passe alors sans le savoir de l'autre côté de la barrière des privilèges et découvrira l'injustice du système, voire même du programme de son propre père.




Mon premier problème avec Transférés, c'est le style. Je ne veux pas trop m'y attarder parce qu'il s'agit d'une traduction, mais j'ai vraiment été ralentie dans ma lecture par les phrases lapidaires qui ont alourdi le rythme et rendu le style poussif au possible. J'ai carrément mis le roman en pause après le premier tiers, stoppée dans mon élan par un passage où se trouve une accumulation de phrases laconiques digne d'une liste de courses. Heureusement, cela se décante dans la deuxième moitié du roman (sans pour autant devenir limpide) mais le début en pâtit vraiment. Alors bien sûr, j'apprécie lire de belles plumes, mais j'arrive à passer outre lorsque l'intrigue me passionne, et c'est souvent le cas en littérature jeunesse où YA. Malheureusement, le reste n'a pas réussi à m'enthousiasmer non plus. Car les promesses annoncées peinent à être tenues : tout est trop survolé, précipité, bâclé. On ne sait rien de plus que ce que voit le protagoniste principal, et si cela n'empêche pas de comprendre l'intrigue, cela en gâche la saveur. le roman aurait clairement mérité de s'étoffer de quelques pages pour revenir sur le pourquoi du comment. Enfin, les personnages sont tout sauf mémorables et aucun n'est parvenu à ne serait-ce qu'attiser mon intérêt. Pourtant, tout était terriblement intéressant sur le papier de ce côté-là aussi, avec l'entremêlement de la politique et de la relation père-fille, alors que Talia commence à s'éloigner des valeurs prônées par le parti de son père… Mais le tout retombe comme un soufflé, de ce côté-là aussi.




Tout, absolument tout aurait mérité un approfondissement. Car j'ai envie de croire que l'on ne choisit pas d'écrire de la dystopie sans avoir envie d'ouvrir son lectorat à la réflexion, que le but est de mettre en avant les inégalités et les injustices sociales et les moyens de lutter contre. Bien sûr, il se trouve aussi que je n'ai réellement aimé aucune des dystopies que j'ai pu lire, même si ces dernières respectaient ces derniers points. Je suis donc loin d'être une référence en ce qui concerne ce genre, mais je pense tout de même que Transférés souffre de défauts qui dépassent l'appréciation d'un genre littéraire. Une lecture décevante donc, qui lance tout de même une bonne idée de débat même si elle ne prend pas le temps de s'y attarder.
Lien : http://allison-line.blogspot..
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J'adore les dystopies et c'est donc sans hésitation que je me suis plongée dans ce livre. Bien qu'il se lise vite, il n'a malheureusement pas su retenir toute mon attention. L'écriture fluide et le peu de pages m'ont permis de tenir jusqu'au bout sans problème mais je n'ai rien ressenti de spécial pendant ma lecture. Je l'ai lu pour le lire au final. Et ça s'arrête là...

Talia vit dans une société où l'on peut guérir de toutes les maladies grâce aux transferts que les personnes irréprochables peuvent faire aux criminels. On leur transfert donc des maladies pour s'en débarrasser.
Son père est un politicien en passe de devenir Premier ministre d'Angleterre et Talia fait tout son possible pour l'aider, avec ses maigres moyens. Dans tous les cas, il a tout son soutien.
Jusqu'au jour où Talia sauve une petite fille à l'hôpital d'un homme qui parait agressif. Depuis, toutes ses certitudes s'émiettent, autant envers la société qu'envers son père...

Je n'arrête pas de chercher de positif dans ce roman et j'ai du mal à taper cette chronique parce que je dois dire que je n'ai rien ressenti de particulier pendant ma lecture... À part un peu de frustration pour le manque d'action de Talia mais voilà, cette dystopie ne m'aura pas laissé une grande trace.
J'ai trouvé le thème peu développé. L'idée des transferts des maladies aux criminels est vraiment excellente mais peu exploitée, l'auteur y faisant finalement peu de cas. Talia y a droit lorsqu'elle attrape un rhume, le procédé est expliqué, mais à part ça ? Eh bien, on a pas grand chose à se mettre sous la dent à ce niveau-là... le fait aussi que Talia se rende compte de l'envers du décor, qu'elle ouvre les yeux sur ce qu'il se passe vraiment, est également bienvenu mais j'ai trouvé tout cela survolé, peut-être à cause de son manque d'action. Bon, elle se bouge quand même, mais seulement en faisant des erreurs d'abord. La fin rattrape un peu les choses mais, dans l'ensemble, je l'ai trouvée trop passive. Dans les dystopies, j'aime que les personnages principaux s'investissent complètement, consciemment ou non, et Talia m'a juste donné l'impression de se cacher. du coup, même quand elle finit par vraiment se bouger, j'ai trouvé ça plutôt lisse. Il y aurait plusieurs tomes, ça aurait peut-être changer la donne, mais en un seul, j'ai trouvé le tout un peu trop soft.
Sans parler des clichés. Ce n'est pas toujours dit distinctement, donc on ne sait pas vraiment si c'est un fait exprès mais, la société est divisée en deux catégories : les blancs, riches et privilégiés pour les transferts et autres conforts d'un côté et les noirs, ou de couleurs foncés, pauvres, laissés pour compte. Pourquoi ? Si c'est un choix délibéré, pourquoi ce n'est pas plus expliqué ? On peut se dire qu'il s'est passé quelque chose de particulier pour que la société soit divisée à ce point mais on n'en sait rien, on ne peut que supposer.
Un ensemble qui manque de profondeur, de détails, d'éclaircissements et d'action pure.
Le seul réel point fort que je peux relever est la plume de l'auteure qui reste fluide, malgré un manque de dynamisme dans son histoire globale.

Talia n'a pas été un personnage très intéressant pour ma part. Trop lisse, trop "molle", peu impliquée malgré toutes les bonnes actions qu'elle aimerait accomplir pour changer les choses. En fait, je n'ai pas ressenti tout ce qu'elle ressentait, elle ne m'a pas convaincue une seule fois quand elle ébauchait des plans divers et variés pour faire bouger les choses et changer les mentalités. Elle manque de conviction.
Galien me paraissait intéressant au départ, tellement il était mystérieux. Mais il a bien trop vite succombé à Talia pour moi, malgré les circonstances. Leur idylle, trop rapide, trop superficielle à mon sens, n'a pas su me convaincre. Et, finalement, on ne sait pas grand chose de ce personnage. Comme quasiment tout le reste, il est peu développé.

Une dystopie qui m'avait beaucoup attirée, autant par sa couverture que le thème, mais qui n'aura pas su me convaincre. Je me creuse la tête pour trouver des points positifs mais tout ce que je ressens en repensant à ce roman c'est le manque d'action et d'investissement de Talia, les événements qui se déroulent trop vite, trop brutalement, sans que tout soit vraiment expliqué. Ce n'est pas approfondi et c'est bien dommage vu le thème !
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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> https://booksandrap.wordpress.com/2017/04/06/transferes-kate-blair/


Je vais vraiment avoir du mal à écrire mon avis sur ce livre. Cela fait déjà quelques minutes que je cherche quoi vous dire et que j'essaye de trouver les mots juste pour vous faire comprendre pourquoi je n'ai pas apprécié et pourquoi je suis si déçue.
J'ai été tout de suite intéréssé par le résumé. J'aime beaucoup les univers dystopiques et celui-ci me tentait pas mal surtout car il m'avait l'air de sortir un peu des sentiers battus. Vous connaissez tous le principe des dystopies, un univers fictionnel où règne une société qui dirige et contrôle tout et le monde, une héroïne qui cherche à briser ses chaînes etc.. Rien de nouveau sous le soleil.. Et c'est là qu'entre en scène « Transférés ». En lisant le résumé, je pensais avoir trouvé une univers qui changeait un peu de ce qu'on avait l'habitude de voir. Et malheureusement je n'ai pas été bluffée par ce que l'auteur nous propose.


Ce qui m'a tout de suite plu et qui m'a fortement intriguée c'est le thème de cette dystopie. Nombreux sont les livres sur le marché qui mettent en scène ce genre d'histoire, mais minimes sont celles qui sortent un peu de l'ordinaire. Quand j'ai lu le speech, j'ai trouvé le concept très original et vraiment innovant. Pour une fois ça change ! On retrouve les codes d'une dystopie normale, mais ici un thème prédomine, c'est la maladie. Et j'ai trouvé ça hyper intéressant. On nous explique qu'un simple rhume peut prendre une ampleur énorme, que ceux qui sont tombent malade se sont transférés leur microbes à des criminels qui purgent leur peine de cette manière. L'idée de départ est vraiment bonne, mais là où ça coince à mon sens c'est dans la construction de l'histoire qui à été faite toute auteur. Pour moi ce n'est pas assez développé.
J'aurais aimé être plongé dans cet univers en en sachant davantage. On est complètement parachuté dans le livre, on suit directement Talia, sans qu'on nous est un peu présenté plus en profondeur l'univers. J'aurais aimé en savoir davantage, j'aurais aimé savoir comment ce système de transferts à été mis en place etc.. C'était assez déstabilisant et je dois dire que ça m'a manqué de ne pas avoir plus d'informations.


Mis à part le fait que l'univers ne soit pas assez approfondi à mon gout, c'est surtout l'histoire qui fait que c'est une grosse déception pour moi.
Je m'attendais à tellement plus poussé. Je pensais qu'il allait se passer mille et une choses, qu'on allait apprendre des secrets fracassants, que j'allais être prise entre deux feux, que j'allais avoir une bonne dose d'adrénaline et au final je n'ai rien ressenti de tout ça. Aucune pression, aucune urgence. J'ai trouvé l'intrigue assez banale : La petite gosse de riche trouve le système normal et respectable jusqu'à qu'elle rencontre LE garçon des bas fonds pauvre et révolté qui va lui faire ouvrir les yeux sur le vrai visage de la société actuelle et sur leur manière de vivre. S'ensuit une sorte de bataille qui n'en est pas vraiment une. Je ne sais pas je n'ai pas été convaincue et j'en suis la première déçue car c'est un bouquin qui avait selon moi un énorme potentiel avec cette idée de base de transférés les maladies, mais l'auteur, à pour moi, fait quelque chose de trop simple et de trop mou, alors que ça aurait pu être mille fois plus intense.


Je n'ai pas non plus réussi à m'attaché aux personnages. Certains ont un passé ou une vie difficile mais je n'ai pas réussi à me dire que je les aimais bien que ou que j'aurais du mal à les quitter. Je me suis sentie spectatrice et non actrice du roman, j'étais sans cesse en extérieur du roman sans vraiment être plongée dans l'histoire, je n'ai pas ressenti de sentiment particulier vis à vis de ce qu'ils vivaient. Bien que les personnages principaux soient très sympa et très butés, je ne me suis pas forcément accroché à eux.
J'ai trouvé également que les liens qui se tissent entre Talia et Galien sont beaucoup trop rapides. Ils se font confiance en très peu de temps alors qu'ils sont radicalement différent. Comment arrive-t-elle à faire confiance aussi vite a une personne qu'elle ne connaît que de vue ? J'ai trouvé cette alliance et cette amitié beaucoup trop rapide, c'était du coup peu crédible à mes yeux.


Ça reste une histoire divertissante, ce n'est pas du tout un mauvais livre, mais pour moi, il n'est pas à la hauteur de ce qu'on peut trouver aujourd'hui en matière de dystopie young-adult.
Je trouvais que ça mettais longtemps à se mettre en place alors que le livre n'est vraiment pas long. La plume est assez simple et à la portée de tous et ce qui est dommage c'est que j'ai trouvé que l'auteur passait beaucoup trop vite sur certains passages qui auraient pu être nettement plus creusés. Je me suis un peu ennuyé je dois bien l'avouer, je n'ai pas été emportée par l'intrigue alors que je m'attendais à adoré. J'ai quand même aimé tout le côté politique du roman, avec les élections du père etc…


La fin est quant à elle, plutôt sympa mais ça reste très ouvert, j'ai encore pleins de questions qui resteront sans réponses. J'ai quand même apprécié la note finale d'espoir même si pour moi ce ne sera pas une lecture qui me restera en tête bien longtemps, j'ai tout de même passé un agréable moment avec « Transférés ». Je ne peux pas vous dire de ne pas tenter car c'est simplement mon avis personnel et mes gouts, mais ce n'est pas une dystopie que je vous recommanderais en premier lieu. Ca reste une sympathique découverte, alors si vous voulez essayez lancez vous ! :)


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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aujourd'hui je vous parle de Transférés, un roman qui m'intriguait beaucoup. Je dois avouer que sans être déçue, je ne suis pas non plus emballée par ma lecture.

Ce roman nous raconte l'histoire de Talia, la fille du candidat au poste de premier ministre. Dans l'Angleterre de Talia les gens n'ont plus a supporter leur grippe, rhume, et autre maladie plus ou moins grave puisqu'ils peuvent les faire transférer à un criminel. Lors d'un transfère Talia rencontre Tig, une petite fille qui vit à Barbican, le quartier ou vivent les criminels et les pauvres.

J'ai aimé l'univers dans lequel nous plonge l'auteure, mais je trouve qu'elle aurait pu le travailler plus. le développer un peu plus, nous donner plus de détails sur Barbican, sur le gouvernement, sur les personnages etc. Ce roman reprend le schéma classique d'une dystopie, mais ce n'ai clairement pas la meilleure !

J'ai aimé la façon dont l'auteure traite de sujets importants tel que l'injustice. Talia est un personnage assez creux. Ou alors pas assez développé, mais en tout cas elle manque de profondeur. J'ai eu du mal à m'attacher à elle mais elle ne m'a pas non plus agacé. Elle essaie de bien faire pour réparer ses erreurs. En ce qui concerne les autres personnages c'est un peu pareil, il leur manque à tous un quelque chose pour être attachant.

Le style de l'auteure est fluide et clair. Assez classique mais bien adapté au roman. Ce roman est bien rythmé, je n'ai pas eu de moment d'ennuie pendant ma lecture, mais je pense qu'il ne me laissera pas beaucoup de traces !

Ce roman n'est pas mauvais, l'histoire est intéressante mais il aurait mérité plus de développement, plus de détails sur l'univers, les personnages etc. C'est dommage l'idée de départ était bonne, mais le résultat ne m'a pas convaincue à 100%. Je ne déconseille pas cette lecture, mais je ne la conseil pas particulièrement non plus.
Lien : http://parlons-bouquins.blog..
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Aujourd'hui, je vais vous donner mon avis sur le livre « Transférés » de Kate blair aux éditions Michel Lafon. Son résumé m'a convaincu de l'acheter car je le verrais très bien en film de science-fiction.
D'ailleurs, il m'a fait penser à la série « Black Mirror » car, il exploite des sujets qui pourraient arriver dans le futur. Ici le sujet du livre, c'est le transfert des maladies sur les criminels. le niveau de maladie dépend de la gravité de l'acte. C'est-à-dire que cela peut aller du rhume, à la gastro, au choléra, au cancer, etc. On peut aussi bien transposer une maladie légère que mortelle…
J'ai passé un bon moment à lire ce livre, il se lit très facilement mais il m'a semblé trop court. Je trouve cela dommage, car la morale de l'histoire est excellente. le sujet est peu commun, mais on a l'impression qu'il manque une dose de quelque chose pour que le livre soit bien. le sujet principal du transfert de maladie a été mal exploité pour ma part, l'auteur aurait peut-être du accentué un peu plus l'histoire des transferts. Et peut-être moins exploiter la relation de l'héroïne avec son père.
En bref, j'ai aimé cette lecture par son originalité mais j'en ressors frustrée car il n'est pas assez approfondi.
Note: 2/5

Lien : https://eclatdelivre.com/
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Avec un résumé pareil, vous vous doutez que je n'ai pas résisté longtemps avant de me lancer dans Transférés, qui semblait prometteur ! Malheureusement, le courant n'est pas passé avec cette dystopie, mais je vous explique pourquoi.

Un des gros défauts de ce roman, c'est son manque de dynamisme, et ce tout le long : le récit est lent, possède peu d'action et quand celle-ci arrive (loin dans le roman), tout reste assez « mou », plat, bref bien loin de ce à quoi je m'attendais…et impossible pour moi de rentrer complètement dans l'histoire. L'auteure survole son univers qui aurait pu être tellement meilleur s'il avait été plus creusé ! le transfert des maladies qui devait être central n'est finalement qu'un prétexte puisqu'on en entend très peu parler (il apparaît deux ou trois fois, et encore c'est expliqué vite fait), et le récit est plus concentré sur Talia et ses allers-retours entre sa maison et les quartiers criminels que sur le fond…ce qui devient vite répétitif.

Talia est un personnage auquel je n'ai pas réussi à accrocher, elle manque selon moi de profondeur. Elle est passive, obéit trop facilement à son père sans jamais remettre en question ses intentions, et reste très fade dans le récit. Même si elle finit par s'affirmer (dans les dernières pages du roman), elle m'a complètement laissée de marbre et c'est loin d'être un protagoniste que j'apprécie. Quant aux autres persos, parlons-en… ils servent plus de décoration qu'autre chose, ne sont pas développés donc impossible de s'y attacher, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Et c'est bien dommage car ils auraient pu apporter beaucoup.

Ceci dit, l'idée de base est super originale,je pense notamment à la confrontation richesse/pauvreté qui est certes présente dans beaucoup de romans mais qui aurait pu avoir un plus dans celui-ci. Vu la longueur du roman (seulement 260 pages), l'auteure aurait pu rajouter des détails par-ci par-là sans que ça n'empiète sur son récit principal.

En bref, Transférés est loin d'être un roman inoubliable, et je ne le conseille pas aux habitués de dystopies qui en ressortiront déçus.
Lien : https://ideesalire.wordpress..
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