Un autre texte “magique” d'
Anne-Catherine Blanc. Ce n'est pas vraiment un “livre de bord imaginaire”, car le récit est si spontané et naturel qu'on embarque avec Jeanne sans même s'en apercevoir. Comme à son habitude, l'auteur reste invisible et son personnage principal n'en “fait pas des tonnes” pour forcer la sympathie ou l'admiration. La magie réside dans le voyage lui-même, ou plutôt le chemin qui s'accomplit sans redondance ni affèterie historique. La langue est belle, les rencontres et les images poétiques aussi sobres qu'émouvantes, jusqu'à la fin qui n'est pas sans rappeler celle d'
Arthur Rimbaud. Un de mes livres préférés d'
Anne-Catherine Blanc (avec
Moana Blues, Passagers de l'archipel et
Les chiens de l'aube).
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