Oui, je suis d'accord avec toutes les critiques dithyrambiques qui saluent l'étonnant tour de force de ce livre. Ode à la lecture, fable philosophique, construction maîtrisée qui m'a beaucoup fait penser à
Italo Calvino ( "Si par une nuit d'hiver..."), pastiche et références multiples de ce que le littérature a pu produire de plus jubilatoire... Et une langue riche, subtile, toujours évocatrice, parfois poétique, souvent crue et ironique.
Alors, clairement, je me sens un peu misérable et coincée du bulbe d'avouer que je n'ai finalement pas apprécié plus que cela la lecture de ce roman brillant (j'ai mis trois semaines à le finir en le picorant sans grand appétit).
Ma seule excuse sans doute est que ce livre est excessivement cérébral et qu'aucun personnage ne semble fait de chair et d'os. Je n'ai jamais réussi à m'intéresser à leurs
aventures car, de fait, je me fichais bien de ce qui pouvait arriver à tous ces fantoches. C'est mon coté fleur bleu: oui, la littérature peut mener à l'orgasme mais je préfère être amoureuse de mon partenaire...
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