Mais quand un pâtissier sans histoire se fait exécuter de 3 balles dans la tête, en pleine nuit, dans une forêt de la banlieue parisienne loin de chez lui, il y a un truc qui ne colle pas !
Quand vous tombez sur un gros dealer abattu dans sa zone de trafic, il y a une certaine cohérence. Idem avec un bijoutier tué dans son magasin pendant un braquage. Et si vous trouvez un bon père de famille poignardée dans son garage, vous découvrirez vite qu'il était volage où que l'amant de sa femme a craqué.
Ensuite, cette affaire fait partie de ces rares histoire ou le profil de la victime - ici un pâtissier à succès - ne s'accordent pas avec sa mort.
Avant tout, à titre personnel, elle me rappelle de nombreux souvenirs, car c'est la brigade criminelle de Paris qui en fut charger en 2005. Et à l'époque, la fameuse Crim était encore installé au 36 quai des Orfèvres, un bâtiment où j'ai passé 16 ans de ma vie ! Je ne résisterai dans pas à l'envie de vous raconter quelques souvenirs de ce lieu mythique.
Certaines enquêtes criminelles cumule plusieurs aspects qui les rendent à la fois extraordinaires et fascinantes ; c'est le cas de l'affaire Christophe belle que je souhaite vous raconter ici.
Fouiller dans le passé de quelqu'un, c'est un peu comme gratter la peinture pour voir si le mur en dessous est sain. Et, parfois plus on gratte et plus on constate que la jolie façade cache en fait une construction pourrie, pleine de fissures et de moisissures, quand ce ne sont pas des trous remplis de rats crevés.
Vous n'avez pas vraiment gagné la course si vous y avez perdu le respect de vos concurrents.
Mieux vaut viser la perfection et la manquer que de viser l'imperfection et l'atteindre.
La routine n'est infernale que pour ceux qui ne savent pas l'aimer.
En fouillant dans un innocent chou à la crème, il arrive qu'on tombe sur de vieux rognons moisis.