Comment ne pas apprécier l'écriture de
Jean-Philippe Blondel ? Chacun de ses romans sonne juste tant dans le ton utilisé pour décrire les relations parents/enfants que pour nourrir les espoirs et les désillusions adolescents.
La coloc, c'est une histoire d'amitié, de solidarité et de découvertes.
Romain est obligé de partager l'appartement avec
Rémi, un geek issu du même village isolé que lui et qu'il se serait bien passé de voir chez lui, et de
Maxime, le beau gosse du lycée en perdition. Les trois jeunes hommes sont loin de se ressembler à l'école comme dans l'intimité. Il faut savoir faire des compromis, faire face aux erreurs, essayer de maintenir un esprit d'unité… tant de ces premiers pas vers la vie adulte qu'ils voulaient avoir mais qui ne se révèlent pas si facile franchir.
Et puis
La coloc, c'est aussi l'histoire de la famille de
Romain, de sa grand-mère qu'il n'a pas connu ‘trop occupée à parcourir le monde loin des attaches familiales), de ses parents en plein accident conjugal, de sa place à lui au milieu de ce micmac sans nom.
Une fois de plus
Jean-Philippe Blondel a su me rappeler l'adolescente que j'étais et celle que j'aurai aimé être.
La coloc, c'est une histoire qui saura toucher tout le monde tant les sentiments qui y sont bouleversés sont une généralité de la vie.
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http://boumabib.fr/2015/05/2.. Commenter  J’apprécie         20